2014/12/21

Méditation quotidienne : La demande

Dans cette simple demande, il y a aussi une méditation orientée vers sa propre vie. Et avec le temps, cette demande et cette méditation prendront de la force au point de transformer les situations quotidiennes.
voir : La demande

"A un moment donné du jour ou de la nuit, inspire une bouffée d’air et imagine que tu amènes cet air à ton cœur. Alors, demande avec force pour toi et pour tes êtres les plus chers. Demande avec force, pour t’éloigner de tout ce qui t’apporte confusion et contradiction ; demande, afin que ta vie soit en unité. Ne dédie pas beaucoup de temps à cette brève oraison, à cette brève demande, parce qu’il te suffira d’interrompre un seul instant le cours de ta vie pour que, dans le contact avec ton intérieur, s’éclaircissent tes sentiments et tes idées."

Célébration de cette journée de la «Guérison de la souffrance - Touluse, 4 mai 2013


Et le texte de l'intervention faite par Chaya à cette occasion

Chers amis et amies,

Bienvenu à la célébration de cette journée de la «Guérison de la souffrance » !!!!
Nous vous remercions de votre participation.
Avec cette journée nous faisons une commémoration du premier discours donné par Silo il y a quarante quatre ans.

Le 4 mai de 1969 un homme humble a descendu de la montagne pour apporter un message révolutionnaire.
Dans les Andes aux pieds de mont Aconcagua et entouré par des militaires armés, Silo a parlé en face d’une centaine des personnes. Ses paroles montraient la non-violence comme la seule possibilité d’un monde qui était au point d’exploser.
Aujourd’hui, que les êtres humaines de toute la planète se sentent frappés par la crise d’une « petite et stupide culture matérialiste » Un système qui essaye de détruire à tout ce qui amène à la poésie et à la grandeur de l’existence humaine », ce message vient avec plus de force que jamais.
Nous savons que le monde est violent car nous le regardons tous les jours. Il y a de la violence par tout (la télé, les rues…) mais personne se demande d’où vient la violence et quel est la racine qui provoquait de la souffrance dans les êtres humaines.
Les grandes craintes de l’être humain empêchent de donner à la vie la direction désirée et un sens. Les peurs à la pauvreté, à la solitude, à la maladie et à la mort se conjuguent et se renforcent dans la société au sens de groupes humains et des individus…
Nous sommes également dans un monde qui, en direction inverse à nos aspirations, se déshumanise de jour en jour car nous sommes dans un moment critique au présent.
L’argument selon lequel tout est entre les mains d’un système infiniment puissant et violent et que le succès appartient aux corrompus et aux incapables.
D’autre part nous soulignons aussi la dimension de se qui est strictement personnel et interpersonnel qui bien qu’inscrit dans le contexte social constituent le noyau de notre existence. Le relations personnels, aujourd’hui détériores au maximum montrent la croissance d’une violence aveugle, dans laquelle le « toi et le « nous » disparaissent et dans laquelle l’individu livré à la solitude et la confusion ne trouve pas d’issue.

Dans cette situation qu’il nous est donné de vivre, nous reconnaissons le triomphe provisoire de la culture de l’antihumanisme. Mais les triomphateurs d’aujourd’hui n’ont pas le futur assuré car une nouvelle spiritualité commence à s’exprimer par tout le monde. Ce n’est pas la spiritualité de l’intolérance, ni la spiritualité du dogme, ni la spiritualité de la violence religieuse… C’est la spiritualité qui se réveille de son profond sommeil pour nourrir à nouveau les êtres humains dans leurs meilleures aspirations.
Nous devons réaffirmer dans ce domaine, que tout être humaine a le droit de s’interroger sur le sens de sa vie.  
Au présent nous vivons un moment particulier, et nous devons aussi annoncer qu’une nouvelle civilisation est en train de naitre. La première civilisation planétaire de l’histoire humaine. Et par conséquent, ces crises qui surgissent et surgiront, encore serviront, malgré notre infortune, à dépasser cette ultime étape de la préhistoire humaine et chacun saura s’il décide ou non d’accompagner ce changement et chacun comprendra s’il cherche ou non un renouvellement profond de sa propre vie.
Mais malgré tout… malgré tout cela… malgré cet enfermement affligeant, quelque chose de léger comme un son lointain, quelque chose de léger comme une brise de l’aube, quelque chose qui commence doucement, se fraie un chemin à l’intérieur de l’être humain…
Pour quoi ô mon âme, cette espérance ? Pour quoi cette espérance, qui depuis les heures les plus obscures de l’infortune, se fraie un passage en répandant la lumière ?....
Nous croyons que quelque chose de très bon arrivera quand les êtres humains trouveront les sens tant de fois perdu, tant de fois retrouvé dans l'histoire. 
Nous transmettrons le message du profond. Ce message ce n’est pas strident, mais très tranquille que l’on ne peut pas entendre quand  on veut l’attraper et que par ailleurs, il ne déjà plus nécessaire de cherche dans des endroit éloignés mais à l’intérieur de chacun de nous.
Pour finir, je partage avec vous un poème de notre cher ami Silo qui nous inspire dans notre chemin d’humanisation du monde.

« Je retourne au monde avec les mains et le front lumineux.
Ainsi, donc j’accepte mon destin.
Voici le chemin et moi,
humble pèlerin qui retourne vers les siens.
Moi, qui reviens lumineux vers les heures de la routine des jours,
Vers la douleur de l’homme,
vers sa joie simple.
Moi, qui donne de mes mains ce que je peux,
Qui reçois l’offense et le salut fraternel,
Je dédie un chant au cœur qui de l’abîme obscure
renaît à la lumière du sens ardemment désiré »


Merci beaucoup

2014/12/02

De C.G. Jung

L’homme moderne ne comprend pas à quel point son
rationalisme, qui a détruit sa faculté de réagir à des
symboles et à des idées, l’a mis à la merci de ce monde
psychique souterrain. Il s’est libéré de la « superstition
» (du moins, il le croit) mais ce faisant, il a perdu
ses valeurs spirituelles à un degré alarmant. Ses traditions
morales et spirituelles se sont désintégrées, et il
paie cet effondrement d’un désarroi et d’une dissociation
qui sévissent dans le monde entier.

C.G. Jung 1964 : 82 et 94