2015/12/31

Sens profond des rituels funéraires

"Le “double énergétiqueˮ se nourrit de sensations de différents potentiels, il se maintient sur la base d’impressions (des choses qui se voient, s’entendent, se sentent à travers les sens externes et internes). Ce corps d’impressions qui sont en définitive des sentiments, des pensées, des sensations, tout ce qui n’est pas le corps physique. 

Lorsque les fonctions du corps physique s’arrêtent, le corps énergétique se sépare. L’énergie du double vient du monde des sensations et du fait qu’il manque les sensations, il se dissout. La mort cérébrale est décisive et non pas la mort clinique qui se produit avant. C’est pour ça, s’il y a mort, ne lui faites pas peur, ne le dérangez pas et ne dites pas d’imbécilités jusqu’à ce que la mort cérébrale se produise, ce qui se donne lorsque le double se sépare et conserve une frange de souvenirs. 

Lors de la mort cérébrale, les émotions, les représentations se paralysent. Le double, qui ne peut plus utiliser ces énergies organisées, ne reçoit plus d’impressions, mais le corps énergétique a une mémoire (des souvenirs) comme l’enregistrement de ce qu’il y a eu, c’est tout ce qu’il peut conserver. C’est une mémoire répétitive, ce n’est pas une mémoire dynamique. S’il reste fixé dans un lieu, on bouge les meubles de l’endroit et le double se dissout. 

Les cérémonies des morts sont des intuitions sur le double, pour qu’il se “nourrisseˮ d’impressions, non pas qu’il va manger le repas que lui laisse les proches ou les amis, mais le double a besoin de “sensationsˮ pour ne pas se dissoudre. Tout le thème de la conservation du corps, les momifications, les repas, les talismans, pour les Égyptiens, c’était pour que le Ka (l’âme ou le double) se maintienne et pour lui offrir une possibilité, pour lui donner le temps afin qu’à son tour, il puisse générer autre chose, un souffle plus élevé qui puisse devenir une organisation plus subtile, plus élevée, l’esprit, le Ba."


Compilation partielle.Version 18 juillet 2012 Andrés K.

Le Moi, la réminiscence et l'origine des religions exterieures

Le double a besoin de sensations ; sans sensations, la conscience ne pourrait pas fonctionner, elle ne pourrait pas structurer et tout serait foutu. Sensations des sens externes et des sens internes. Tu ne peux enlever ton “moiˮ comme disent certains. Il ne s’agit pas non plus d’annuler le “moiˮ, car on ne pourrait pas se bouger dans ce temps et dans cet espace. Enlève les sensations à la conscience et tu vas voir le bazar que ça produit : 40 minutes dans une chambre de silence et tu commences à voir des petits anges… la conscience ne peut fonctionner sans les sensations. 
La structure de la conscience n’a pas d’autonomie des sensations internes et externes, lorsque se rompt cet équilibre du “moiˮ, tout s’arrête. Dans la mort, le “moiˮ disparait, tu restes sans rien.

Le “moiˮ permet que l’on se meuve dans ce monde, mais si le “moiˮ “s’envolait, s’il se déconnectait un instant, en reconnectant, tu ne saurais que dire de ce qu’il s’est passé, tu aurais seulement un vague souvenir, une réminiscence. De “celaˮ, on ne sait rien, seulement des traductions. Lorsque tu parlerais de “çaˮ, ce seront des traductions, ce n’est pas ce monde, parce que “çaˮ se meut dans d’autres temps et dans d’autres espaces : ce sont des traductions de ces temps et de ces espaces Sacrés.

Si on suspendait pour un instant le fonctionnement du “moiˮ et que l’on connectait avec le Profond, on pourrait expérimenter une quantité de choses qui se passent dans cet instant sans temps et sans espace. Qui après pour être racontées dans ce temps et dans cet espace, devront être traduites d’une certaine manière, parce que si tu ne les traduis pas, il n’y a pas de façon de les décrire, c’est seulement en les traduisant, en accord avec le paysage de chacun et de l’époque. Et tu peux le faire par le souvenir que tu as ou la réminiscence de ce que tu as expérimenté. Au mieux, tu racontes une chose parmi celles qui se sont passées… dans le temps d’un clignement d’œil…

C’est avec les traductions de ces réminiscences, de ces contacts avec le Profond que se sont montées les religions externes. Sans aucun doute, ont-ils eu ces contacts, imaginez Mahomet ou Bouddha, les choses qu’ils ont traduites après, pour raconter cette expérience. 

On peut faire différents récits du Profond, des dieux et des autres choses, mais ce qui existe ce sont les signifiants profonds, qui peuvent donner un sens à tout. Pour nous, ce qui nous intéresse, c’est l’expérience, les procédés pour parvenir “là où demeurent les dieuxˮ. Les signifiants des choses, dans la vie quotidienne, sont comme des signifiants tombés de ceux plus profonds…

… L’espace interne est incommensurable, il correspond au Profond de l’œil vers l’intérieur. On a le vertigeˮ du Profond. Le Sacré est notre thème, mais on ne peut parler du Sacré ; les religions se sont spécialisées dans la traduction du Sacré en langage quotidien. 
Ce qui nous intéresse surtout, ce sont les procédés pour arriver à ça, les procédés pour arriver à la demeure des dieux. Si vous faites ces procédés, vous allez entrer dans ce monde.

Le matériel de la R.I. prend de la force. Mais maintenant, dans le moment actuel, où les gens ont-ils la tête ? Ils ont un bruit important. Nous verrons dans l’avenir ce qui se passe dans la tête humaine.

Compilation partielle.Version 18 juillet 2012 
Andrés K.

2015/12/30

Espiritualité sans trascendance...

Se  mettre a étudier ou a vivre l'spiritualité sans en vouloir ou sans chercher la trascendance au-delà de la mort est comparable à faire l'amour sans vouloir sentir l'orgasme!

2015/12/10

Que faire pour arrêter la violence

… »Dans ce monde malheureux où la force et l’injustice s’emparent des villes et des campagnes, comment pense-t-on en finir avec la violence ?
Peut être croient-ils être un exemple inspirateur pour les nouvelles générations quand, déguisés en jeux vidéo ils déblatèrent sur le monde, quand ils menacent dans la pire démonstration de tyrannie, quand, finalement, ils envoient leurs gamins envahir, tuer et mourir sur des terres lointaines. Cela n’est pas un bon chemin, ni un bon exemple.
Peut-être pensent-ils que revenir aux pratiques primitives de la peine de mort sera un grand exemple social.
Peut être pensent-ils qu’en pénalisant progressivement le délit commis par des enfants, le délit disparaîtra … ou ce sont les enfants qui disparaîtront !
Peut être croient-ils qu’en appliquant la « main de fer » dans les rues, les rues seront plus sûres.
Bien sûr que ces problèmes existent et se multiplient dans le moment actuel, mais avec une approche violente de la violence il n’y aura pas la paix.
Il n’y aura pas la paix à partir de cette vision zoologique de la vie qui favorise la lutte pour la survie, la lutte pour la prédominance du plus apte. Ce mythe n’aboutira pas. Il n’y aura pas la paix en manipulant les mots ou en censurant les dénonciations justifiées faites contre toute violation et toute atrocité commises contre les êtres humains. A ce niveau je me garderai de ne pas mentionner les « droits de l’homme » car ils ont été, eux aussi, vidés de leur contenu et faussés dans leur sens. Aujourd’hui, il arrive qu’on bombarde les populations sans défense pour protéger leurs droits humains…
Il n’y aura pas la paix à partir de cette vision zoologique de la vie qui favorise un ordre social sur la base de récompenses et châtiments, en transférant la domestication animale à l’honorable citoyen qui commence à s’entraîner à la méfiance, à la délation et au commerce de ses sentiments.
« Il faut faire quelque chose » entend-on de toutes parts. Et bien, je dirai ce qu’il faut faire, mais cela ne servira à rien de le dire car personne n’écoutera.
Moi je dis que dans l’ordre international, tous ceux qui envahissent des territoires devraient se retirer immédiatement et respecter les résolutions et les recommandations des Nations Unies.
Je dis que dans l’ordre intérieur des nations, on devrait travailler pour faire fonctionner la loi et la justice, aussi imparfaites qu’elles soient, au lieu de durcir les lois et les dispositions répressives qui tomberont aux mains de ceux-là mêmes qui font obstacle à la loi et à la justice.
Je dis que dans l’ordre domestique, les gens devraient accomplir ce qu’ils prêchent et sortir de leur rhétorique hypocrite qui empoisonne les nouvelles générations.
Je dis que dans l’ordre personnel, chacun devrait s’efforcer de parvenir à ce que coïncide ce qu’il pense avec ce qu’il sent et ce qu’il fait, modelant ainsi une vie cohérente et échappant à la contradiction qui génère la violence.
Mais rien de ce qui est dit ne sera écouté. Cependant, les évènements eux-mêmes feront que les envahisseurs se retireront ; que les durs seront répudiés par les populations qui exigeront la simple application de la loi ; que les enfants reprocheront à leurs parents leur hypocrisie ; que chacun se reprochera à lui-même la contradiction qu’il génère en lui et en ceux qui l’entourent.
Nous sommes à la fin d’une obscure période historique et plus rien ne sera comme avant. Peu à peu, commencera à s’éclaircir l’aube d’un jour nouveau, les cultures commenceront à se comprendre, les peuples expérimenteront une soif croissante de progrès pour tous, comprenant que le progrès limité à quelques-uns s’achève sans progrès pour personne. Oui, il y aura la paix et on comprendra par nécessité qu’une nation humaine universelle commence à se dessiner. »…