2016/11/17

Silo: L'Expérience

 (sous-titres en français)



Silo : L'Expérience
Commentaires de Silo.

Centre d'études Punta de Vacas, 2008


L'Expérience

- Silo, parfois, lorsque j'essaie d'exprimer ton message, je rencontre des difficultés, cela ne sort pas très bien, j'ai la sensation que je ne le communique pas bien.


- Tu ne peux communiquer avec facilité le Message, par ce que le Message est surtout Expérience, Alors, expliquer une expérience. . . Comment pourrais-tu expliquer à quelqu'un le goût sucré ? Comment pourrais-tu expliquer à une personne qui n'a jamais vu les couleurs par exemple, ce qu'est la couleur rouge ou la couleur bleue à celui qui ne l'a pas vue ? S'il s'agit de quelqu'un qui a vu la couleur bleue, quand tu lui en parles, il te dit : “ Ah oui, je sais de quoi tu parles ! "


- Mais comment expliques-tu une expérience que l'autre n'a pas eue ?


- Alors quand tu dis que tu as des difficultés pour commenter ton expérience, je dis que c'est très raisonnable que cela se produise, c'est ce qui se passe, y'a pas moyen de le communiquer. Donc, lorsque tu veux communiquer quelque chose,

tu dois parvenir à ce que l'autre personne puisse faire un effort d'expérience, qu'elle puisse ressentir cela, car simplement en l'expliquant, tu ne pourras pas l'atteindre, tu ne la toucheras pas. Et les expériences que nous transmettons ce sont des expériences qui ne sont pas tellement liées aux choses quotidiennes mais plutôt à quelque chose de très extraordinaire qui se produit en nous.

Ces expériences, surtout les expériences qui nous intéressent tellement, sont les expériences de changement. Les expériences de changement, dont je t'ai déjà parlé à un autre moment, sont très différentes des expériences quotidiennes, parce que ce sont les expériences qui changent les gens. Lorsque quelqu'un tombe amoureux pour la première fois, son cortex s'enflamme et c'est comme s'il marchait sur des nuages ; tout en marchant il se sent tout léger, c'est une autre expérience, une autre expérience de l'espace dans lequel il vit, une autre expérience de la relation entre personnes.

L'expérience de l'amour est une des grandes expériences, mais comment la transmettre à qui n'a pas eu cette expérience ? Les expériences du rêve sont plus habituelles. On rêve de choses extraordinaires, des choses que l'on ne voit pas dans la vie quotidienne. Parfois, quand on se réveille, les influences du rêve continuent et cela s'avère très attrayant et très profond . . . ce qui s'est produit dans nos rêves.

Mais l'on comprend que ces rêves, - où ce qui arrive n'est pas ce qui se passe dans la vie quotidienne - travaillent dans un autre espace mental, dans un autre endroit du mental.

C'est la même chose que ce que nous avons dit de l'amour. Ils agissent dans un autre lieu du mental, pas dans le lieu du mental où travaille la représentation quotidienne.



Ainsi, il existe donc en chacun de nous la capacité de nous placer en d'autres lieux,

de gagner d'autres profondeurs. Nos expériences se transmettent, pour produire ces changements, dans la profondeur du mental de l'être humain. Le Message va par-là, c'est là que “ frappe” le Message.



Les expériences de changement



Comment peux-tu expérimenter ces choses-là ? Eh bien en ce moment même tu pourrais expérimenter ces choses. Avant toute chose, dis-moi : tu as bien rêvé une fois dans ta vie ? Oui ou non ? Tu as sûrement déjà fait un rêve une fois dans ta vie ? Je crois que l'on connait bien les rêves, c'est un état de conscience différent de celui que l'on a dans la vie de tous les jours, celui des rêves, qui a sur nous beaucoup d'importance, beaucoup de pouvoir et parfois cela nous change la vie, les expériences des rêves, n'est-ce pas ?



Bon, es-tu déjà tombé amoureux ? Ne serait-ce qu'une fois ? C'est un type d'expérience qui peut changer ta vie ; c'est ce type d'expériences qui se produisent dans un autre espace, comme à un autre niveau : l'expérience de l'amour par exemple, les expériences des rêves, celles que nous avons tous eues, dont nous n'avons pas l'habitude de tenir compte et que nous oublions, sont des expériences très révélatrices dans lesquelles nous approfondissons.



Parfois, en entrant dans ces expériences, nous avons la sensation de voir le monde pour la première fois. Je n'ai jamais vu le monde de cette façon et de plus, cela dure très peu de temps, cela dur e vraiment très peu de temps de voir le monde ainsi et je ne peux pas y revenir par la suite.



 Parfois, à la campagne comme ici, je vois un coucher de soleil. Et dans ce coucher de soleil, c'est comme si je comprenais tout, pour un très court instant. Cette compréhension, tout à coup, pour un très bref instant, liée à ce coucher de soleil est pour moi une expérience de changement qui peut même s'avérer très importante, mais habituellement je ne tire pas les conséquences de cela.



Tout le monde a eu des expériences de ce type, mais bien peu nombreuses sont les personnes qui ont approfondi ces expériences. Nous entrons là dans les expériences qui ont lieu dans un autre espace mental, qui ont lieu dans une autre situation mentale, qui se produisent dans un autre état de conscience ; c'est dans ces expériences que nous entrons.



Et il y a un petit livre, qui s'appelle le Regard Intérieur, qui explique très bien ces expériences-là. C'est ce petit livre que nous transmettons et nous disons aux gens : “Méditez ce petit livre, regardez si dans ce petit livre il y a des choses qui vous résonnent, comme des choses importantes dans votre vie, car bientôt va surgir le thème que...vous ne serez pas là pour toujours... Vous allez partir, nous allons tous partir ; la vie se termine à un moment donné. . . Et alors comment ça continue cette histoire ? Vous disparaissez pour toujours ou quelque chose en vous continue ? Vous voudriez avoir des réponses là-dessus avant de partir, car partir… c'est sûr, vous allez partir. Mais cela vous plairait bien d'avoir une quelconque réponse à ce sujet.



Bien. Ce livre parle de ces choses, ces expériences parlent de ces choses, de ce qui se passe avec la vie, avec le sens de la vie, ce qui se passe après la vie, ce qui se passe avec la mort, toutes ces choses qui sont celles qui nous intéressent. Et cela intéresse beaucoup de gens. C'est pour cela que beaucoup de gens écoutent ce message, mais nous ne dissertons pas beaucoup sur le message théorique, le message des idées, mais sur cette chose affective, émouvante, d'expérience, c'est sur cela que nous travaillons avec les gens qui s'approchent. Alors les gens viennent et nous questionnent. Alors nous leur disons : « Faisons une expérience ! ». Et voilà !



- Durant toutes ces années, tu as exprimé ton message sous différentes formes. dans différentes choses, oui ! et il y a des gens qui disent, eh bien, que tu changes toujours d'avis, que ce sont des choses différentes. . . Mais pour nous, pour moi, je n'ai pas cette sensation.



Mais comment toi, tu expliques cette forme ? Mais toi ? Tu as la sensation qu'il s'agit toujours de la même chose ?



- La même chose, bien sûr, depuis le début.



- Comme si nous parlions de traductions de la même chose. Différentes traductions, différents langages de la même signification. Ces expressions surgissent parce que les gens le voient sous différents angles et les gens interrogent depuis différents angles et les gens qui questionnent sous un certain angle obtiennent une réponse qui correspond à cette perspective, différente de l'autre. Cela finit par produire cette grande confusion car certains interprètent une chose et les autres une autre. Interprétation d'une seule et même chose.



Nous, qui avons la tête si fermée,  nous croyons toujours que l'interprétation doit être unique et résultat : les interprétations sont diverses, par ce que les perspectives des personnes sont diverses. Il se produit la même chose avec le langage. Il semble que ce sont des choses différentes mais, en réalité, c'est la même histoire, dans le fond, mais ce sont des traductions différentes de ce message, ce sont des traductions différentes. Toi tu l'as vu et tu as l'expérience que nous sommes toujours en train de parler de la même chose, oui... c'est cela, nous sommes toujours en train de parler d'une seule et même chose. Et si tu parles avec quelqu'un qui n'a jamais rien entendu avant de ce message, que poses-tu comme thème central ?



Le thème central, c'est la souffrance humaine.



La Souffrance comme thème central, c'est notre thème. Le thème de la souffrance : Comment la souffrance existe-t-elle dans l'être humain ? Comment peut-on vaincre la souffrance ? Quel est le chemin qui amène vers une plus grande souffrance ? Par quel chemin peut-on sortir de là et arriver ailleurs ? C'est notre thème, le thème de la souffrance.

La souffrance, ce n'est pas simplement la douleur, la douleur physique. Nous faisons une très grande distinction entre la douleur et la souffrance. On peut ressentir de la douleur parce qu'on a faim, parce que le corps fait mal.



Eh bien, c'est la science et la justice qui peuvent soulager la douleur humaine. Mais la souffrance humaine est mentale et la souffrance humaine n'est résolue ni par le développement de la science, ni par le développement de la justice. C'est un effort que doit faire l'être humain pour entrer dans d'autres régions du mental. Ceci est notre thème, ceci est l'un de nos thèmes.



En toute logique, il y a des thèmes qui sont très reliés au thème de la souffrance : celui de l'illusion, le thème du monde que l'on imagine, des choses que l'on imagine sur soi-même, des choses que l'on imagine sur les autres. Le thème de l'illusion est pour nous le thème clé et il est très lié à la souffrance. Selon la façon dont quelqu'un fait évoluer ses illusions, sa souffrance va augmenter ou va diminuer.



Enfin, le thème des croyances, des choses que l'on croit. . . le thème des choses que l'on croit sur les autres, sur soi-même, sur le monde, sur la vie, sur la durée de la vie. Parce que quand on est dans un état normal, en train de faire des choses, on a toujours la sensation et la croyance que l'on ne va pas mourir. Bien entendu que si l'on demande à quelqu'un : “ Hey, vous allez mourir ?” Il va dire “ Bien sûr !” mais au fond, il ne le croit pas. “ Oui, oui, bien sûr, évidemment, nous allons tous mourir !” Mais il ne le croit pas. S'il le sentait à ce moment-là, il en tremblerait comme une feuille, il en tomberait par terre, tiens!



Si bien que le thème de la souffrance, le thème des illusions, le thème de la finitude, le thème des croyances, ce sont les thèmes dans lesquels nous sommes. oui . . . les gens les associent toujours. .



- Ils se réfèrent à cela depuis un cadre religieux. Si tu crois en un dieu, si tu ne crois pas. .



- Bien sûr, mais en fait nous ne pouvons pas mettre nos thèmes dans le domaine du religieux car pour être dans le domaine du religieux, il faut avoir des dieux, il faut avoir des prêtres, il faut avoir des livres sacrés, et pour nous les dieux, ou le dieu, -ce qui revient au même- pour nous, ce n'est pas quelque chose de confirmé, pour nous, c'est quelque chose de douteux, tout simplement.



Dieu est quelque chose d'incertain



Dieu est quelque chose d'incertain. Et si tu me dis : “ Bon, mais toi tu crois ou tu ne crois pas en dieu ?” Pour moi, ce sujet n'a aucun intérêt, par ce que ce n'est pas dieu qui va résoudre mon problème de souffrance, ce n'est pas dieu qui va solutionner mon problème de futur, en aucune façon, et ceux qui disent qu'ils ont dieu pour résoudre ces problèmes souffrent tellement, ont tant de problèmes de futur, tant d'insécurité, tant de choses, que l'on finit par douter qu'eux-mêmes croient en dieu.



Alors posons-le de façon plus simple. Posons-le de façon plus facile. Dieu est quelque chose d'incertain. Et à partir de là, à vous de commencer à faire sur vous-même les changements et à faire les choses. Bien ! “ Je crois en Dieu” , va nous dire l'un ; et l'autre va nous dire “ Je ne crois pas en Dieu” et nous allons leur dire : “ Dieu est quelque chose d'incertain.” .“ Comment ça, c'est quelque chose d'incertain ?” Oui bien sûr, c'est clairement quelque chose d'incertain. Il suffit que je vous dise que Dieu est quelque chose d'incertain pour qu'il soit incertain. “ Oui, mais moi j'y crois !” Va dire l'autre. Oui vous y croyez, mais je dis que c'est quelque chose d'incertain. On se rend compte alors qu'on introduit le thème de l'incertitude des dieux. Et si Dieu est quelque chose d'incertain, alors là, cela pose des problèmes de toutes parts. Si Dieu est quelque chose d'incertain, alors il est d'autant plus discutable que quelqu'un utilise les dieux pour imposer des choses, c'est bien pire encore.



- Alors, il y a deux démarches, une pour les croyants, une pour les non croyants, alors que dis-tu aux croyants, aux gens qui croient en dieu, que leur dis-tu à eux ?



Moi ce que je leur dis, c'est : qu'ils croient ou ne croient pas, parfait ! Cela me parait très bien qu'ils croient ou qu'ils ne croient pas, ça m'est égal. Mais ceci n'est pas le thème pour sortir du monde de la souffrance et pour créer un nouveau type d'être humain. Ceci n'est pas le thème. Ce que je dis aux gens qui croient : qu'ils croient ! Et l'on me dit qu'ils ne croient pas, et bien qu'ils ne croient pas !! Car le thème est autre. Le thème est autre, ce n'est pas le sujet de croire ou ne pas croire en dieu. Le thème, c'est : comment solutionner ses problèmes existentiels. Et l'existentiel ne se résout pas par ce que l'on croit ou ne croit pas en dieu. . .



Il suffit d'observer. On peut l'expérimenter: Prends... comme si nous faisions une recette, prends trois cuillérées de sucre . . ., bon. Prends une personne qui croit en dieu avec force et demande-lui comme elle a résolu ses problèmes dans la vie, comment elle a solutionné ses angoisses, ses peurs ; et ensuite, prends une autre personne qui ne croit pas en dieu et demande-lui comment elle a résolu ses thèmes, ses peurs. Et nous allons trouver dans les deux cas, qui sont si différents car l'un croit en dieu et l'autre pas, nous allons trouver qu'ils sont très semblables parce que ces personnes ont les mêmes angoisses, les mêmes peurs, le même désespoir de mourir.



Alors, nous disons : ce sont des thèmes très intéressants, mais ils ne sont pas à propos. Ce qui est à propos, c'est l'étude, l'approfondissement du thème de la souffrance. Ça, c'est approprié. Ce qui est judicieux, c'est de comprendre que ce ne sont pas les croyances qui solutionnent les problèmes, c'est judicieux de comprendre que l'on vit en craignant des choses, que l'on vit rempli de peurs, rempli d'angoisses, c'est cela qu'il nous parait important de souligner ici, cela même.



- À quelqu'un qui n'a jamais rien entendu de ces choses, qui arrive et écoute tout cela, que dis-tu à cette personne, comment commence-t-elle ? Comment est-ce que je peux commencer à dépasser ma souffrance ? Par où ? Comment ? Quel est le premier pas ?



- Je ne lui dis rien. C'est elle qui s'approche pour demander, ceci est important aussi. Nous expliquons face aux questions Nous ne savons même pas comment parvenir aux gens, nous n'avons pas de moyens de diffusion, ce que l'on nous fait dire à travers des médias de diffusion n'a jamais rien à voir car c'est manipulé . alors nous ne parvenons pas aux gens, nous sommes une voix qui parle dans le désert.



Ce sont les gens qui s'approchent de nous ; les gens nous demandent : Il parait que vous parlez de l'expérience ? Comment cela, vous parlez de la souffrance ? Ce sont les gens qui nous interrogent et nous, nous leur répondons ; et quelques-uns vont à leur tour répondre à d'autres. Ainsi donc, nous n'essayons pas de faire du prosélytisme, comme on pourrait comprendre le prosélytisme, nous expliquons nos choses, par ce qu'il y a des gens que cela intéresse. Il y a beaucoup de gens intéressés par ces choses-là, et il me semble qu'il y a de plus en plus de gens.



Et bon, ce sont d'autres formes. Nous sommes dans un autre type de société, nous sommes dans les sociétés postmodernes où les idées de la modernité ne fonctionnent plus, nous sommes loin de la Renaissance et nous sommes loin de l'âge moderne, on ne fait plus bouger les choses avec l'explication de doctrines, avec l'explication d'efficiences, comme s'il s'agissait de grandes valeurs, non . . . cela ne fonctionne plus. Ce sont d'autres choses qui fonctionnent, cela nous est encore un peu difficile. . . Les gens vont comprendre que les valeurs ont changé, que le monde est différent, que ce prosélytisme vulgaire des idéologies ne fonctionne plus, ceci pour les gens, c'est un problème. . .Bon, on va avoir ces problèmes quelques années encore, mais cela va s'améliorer. . .



- C'est une optique très intéressante, pas très commune. . .



- Non, ce n'est pas très commun, encore quelque temps avec ces petits problèmes, ces choses mais il va leur arriver avec les idéologies ce qui arrive dans la vie quotidienne avec certaines illusions que l'on a. On ne veut pas s'enlever ces illusions.




Croyances, idéologies, illusions.



. . . On ne veut pas se déposséder des illusions que l'on a par ce qu'on croit qu'on va pouvoir vivre grâce à ces illusions. Finalement, ces illusions s'effondrent et là on commence à ressentir une liberté bien plus grande que celle que l'on supposait. C'est comme ça que cela se passe aussi avec les idéologies beaucoup de gens croient qu'ils doivent avoir cette idéologie car si l'on n'a pas cette idéologie, ben alors, à quoi bon de vivre, dans quel but, et en fin de compte, ce que l'on a, c'est une illusion grande comme une maison. Et c'est un problème car cela nous déforme la réalité.



Donc, je dis que le monde change et que les gens, sans grandes difficultés et dans peu de temps, vont peu à peu se défaire des idéologies, un vêtement qui leur est devenu trop petit aujourd'hui ; mais non pas parce que l'homme chute, par ce que l'être humain est en train de chuter, au contraire, c'est parce qu'il est en train de grandir ! Et les vêtements lui sont devenus tr op petits, les idéologies lui sont trop petites, les illusions lui sont tr op petites.

Cette croissance de l'être humain est ce qui lui donne la sensation d'asphyxie dans ce moment historique. Tout va bien, tout va bien, les choses ne vont pas si mal, mais nous avons besoin d'encore un peu de temps.



- Silo, il y a des gens qui disent que tu es un homme comme les autres. . .d'autres disent que tu es un prophète ; d'autres encore disent que tu es un demi-dieu, un dieu, un diable, enfin.



- les gens disent beaucoup de choses. Je crois que les gens ont le droit de dire tout cela, et puis alors ? Cela ne me soucie pas le moins du monde. Que quelqu'un dise : Mais c'est un prophète ! Et ? Cela n'enlève ni n'ajoute rien. Je suis une personne commune ? Et ? Le sujet, c'est comment peut-on faire pour sortir des problèmes de souffrance, de la douleur, de toutes ces choses, et cela ne déforme en rien le Message le fait que les gens croient une chose ou une autre.
 

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