2013/04/25

LES QUATRE DISCIPLINES


Depuis des temps anciens ont existé des procédés capables de conduire les personnes vers des états de conscience exceptionnels, états dans lesquels une plus grande amplitude et une plus grande inspiration mentale se juxtaposaient à la torpeur des facultés habituelles. Ces états altérés présentaient des similitudes avec le rêve, l’ivresse, certaines intoxications et la démence. 
Fréquemment, la production de telles anomalies a été associée à des "entités" personnelles ou animales, ou bien à des "forces" naturelles qui se manifestaient précisément dans ces paysages mentaux spéciaux. À mesure que l’on a commencé à comprendre l’importance de ces phénomènes, des explications et des techniques ont été précisées dans l’intention de donner une direction à des processus sur lesquels, au début, il n’y avait pas de contrôle. Déjà à ces époques historiques, dans différentes cultures (et souvent dans l’ombre des religions), des écoles mystiques se sont développées, mettant à l’épreuve leurs voies d’accès au Profond. De nos jours encore, on peut apprécier dans la culture matérielle, dans les mythes, dans les légendes et dans les productions littéraires, des fragments de conceptions et de pratiques en groupes et individuelles très avancées pour les époques auxquelles vivaient ces personnes.

2013/03/06

Le chariot du désir

Il était une fois un voyageur qui devait parcourir un très long chemin. Il attela donc son animal à un chariot et entreprit une longue marche vers une destination lointaine, en un temps limité. Il appela l’animal Nécessité, le chariot Désir, l’une des deux roues Plaisir et l’autre Douleur. Et le voyageur menait ainsi son chariot, tantôt à droite, tantôt à gauche, mais toujours vers sa destination. Plus le chariot allait vite, plus les roues du Plaisir et de la Douleur tournaient rapidement, reliées par le même essieu, transportant le chariot du Désir. Comme le voyage était très long, notre voyageur s’ennuyait. Il décida alors de le décorer en le parant de beaux atours, et c’est ainsi qu’il fit. Mais plus il embellissait le chariot du Désir, plus ce fut lourd pour la Nécessité. Dans les virages et les pentes raides, le pauvre animal défaillait, ne pouvant plus traîner le chariot du Désir. Sur les chemins sablonneux, les roues du Plaisir et de la Souffrance s’enfonçaient dans le sol.

Un jour, le voyageur désespéra car le chemin était très long et sa destination très lointaine. Cette nuit-là, il décida de méditer sur ce problème, et ce faisant, il entendit le hennissement de son vieil ami. Comprenant le message, il défit dès le lendemain matin les ornements du chariot, l’allégeant de tout son poids. Il remit alors son animal au trot, avançant vers sa destination. Néanmoins, il avait perdu un temps irrécupérable.

La nuit suivante, il médita encore une fois et comprit, grâce à un nouvel avertissement de son ami, qu’il devait entreprendre une tâche doublement difficile qui signifiait «se détacher ». A l’aube, il sacrifia le chariot du Désir. Il est vrai que, ce faisant, il perdit la roue du Plaisir, mais avec elle il perdit aussi la roue de la Souffrance. Il monta sur le dos de l’animal Nécessité et commença à galoper par les vertes prairies jusqu’à ce qu’il arrive à destination. 

 Vois comme le désir peut te limiter. Il y a des désirs de différentes qualités. Certains désirs sont grossiers, d'autres plus élevés. Elève le désir ! Dépasse le désir ! Purifie le désir! Tu devras alors certainement sacrifier la roue du plaisir, mais tu perdras aussi celle de la souffrance.

2013/02/15

L'accès aux niveaux profonds


(Extraits de Silo: Psychologie IV)

La substitution du moi par une force, un esprit, un dieu ou la personnalité d'un envoûteur ou d'un hypnotiseur fut chose courante dans l'histoire. Le fait de suspendre le moi en évitant toute substitution, est également bien connu, quoique moins courant, notamment dans un certain type de yoga et dans quelques pratiques mystiques avancées. Cela dit, si quelqu'un pouvait suspendre et ensuite faire disparaître le moi, il perdrait tout contrôle structurel de la temporalité et de la spacialité de ses processus mentaux. Il se retrouverait dans une situation antérieure à celle de l'apprentissage de ses premiers pas dans la petite enfance. Ses mécanismes de conscience ne seraient plus en communication ni coordonnés. Il ne pourrait faire appel à sa mémoire. Il ne pourrait se mettre en relation avec le monde ni ne pourrait avancer dans son apprentissage. Nous ne serions pas simplement en présence d'un moi dissocié sous certains aspects, comme c'est le cas dans certains déréglements mentaux, mais nous serions face à quelqu'un dans un état semblable au sommeil végétatif. Par conséquent, ces sottises relatives à "la suppression du moi" ou à "la suppression de l'ego" ne sont pas possibles dans la vie quotidienne. Il est toutefois possible de parvenir à la situation mentale de suppression du moi, non pas dans la vie quotidienne mais dans des conditions déterminées qui partent de la suspension du moi.
L'entrée dans les états profonds se produit depuis la suspension du moi. Depuis cette suspension, des registres significatifs de "conscience lucide" et de compréhension de ses propres limitations mentales se produisent, ce qui constitue déjà une grande avancée. Dans ce passage, on doit tenir compte de certaines conditions incontournables :
1 – Que le pratiquant ait précisé clairement sa Finalité, ce qu’il désire obtenir comme objectif final de son travail.
2 – Qu'il dispose de d'énergie psychophysique en quantité suffisante pour maintenir son attention immergée en soi et concentrée sur la suspension du moi.
3 – Qu'il puisse continuer sans solution de continuité dans l'approfondissement de l'état de suspension jusqu'à ce que les références spatio-temporelles disparaissent.
La Finalité correspond à la direction de tout le processus mais sans que cela occupe tout le centre attentionnel. C’est à dire que la Finalité doit être gravée avec suffisamment de charge affective pour opérer de façon coprésente tandis que l'attention est occupée dans la suspension du moi et dans les pas suivants. Cette préparation conditionne tout le travail postérieur. Quant à l'énergie psychophysique nécessaire pour le maintien de l'attention dans un niveau intéressant de concentration, la principale impulsion provient de l'intérêt qui fait partie de la Finalité. Si l'on constate un manque de puissance ou de permanence, il faudra réviser la préparation qui a été faite de la Finalité. On a besoin d'une conscience débarrassée de fatigue et d’une éducation minimum à la concentration attentionnelle sur un seul objet. Continuer dans l'approfondissement de la suspension jusqu'à parvenir au registre de "vide" signifie que rien ne doit apparaître comme représentation, ni comme registre de sensations internes. Il ne peut, ni ne doit y avoir de registre de cette situation mentale. La position ou les incommodités du corps déclencheront des impulsions qui produiront le retour à la situation mentale de suspension ou à la veille habituelle.
On ne peut rien dire de ce "vide". La récupération des significations inspiratrices, des sens profonds qui sont au-delà des mécanismes et des configurations de conscience, est réalisée depuis le moi quand celui-ci reprend son travail normal de veille. Nous parlons de "traductions" d'impulsions profondes, impulsions qui arrivent à mon intracorps durant le sommeil profond, ou d'impulsions qui parviennent à ma conscience dans une sorte de perception différente de celles connues au moment du "retour" à la veille normale. Nous ne pouvons pas parler de ce monde parce que nous n'avons pas de registre durant l'élimination du moi ; nous disposons seulement des "réminiscences" de ce monde, ainsi que Platon nous le commente dans ses mythes.

2013/02/12

Presentation du livre "Le Regard du Sens"

"Ce livre relate l’expérience vécue avec le Chemin du Message de Silo. Il traite des expériences du sens desquelles je me suis approché en méditant les questions « Qui suis-je ? » et « Où vais-je ? » et en répondant presque chaque jour à ces deux questions. Il ne raconte pas seulement le contact avec le Sens mais aussi les luttes intérieures auxquelles j’ai été confronté en repérant mes contradictions et mes ressentiments.
Ces questions ont réveillé un regard intérieur. Mais ce regard ne me montrait pas ce que je voulais voir, cette bonne personne attentive et soucieuse des autres, appliquée à comprendre les problèmes du monde, de la psyché personnelle et collective. Non, il me montrait un type rempli d’énervement, de dégradations, la plupart du temps avec la tête prise par des banalités. Plus je m’y appliquais, plus apparaissaient des choses qui me dégoûtaient de moimême.
Parfois, alors que j’étais noyé dans un tourbillon de non-sens, surgissait une expérience totalisatrice et un amour plus grand qui me mettait en communication avec quelque chose d’immense qu’aucun mot ne saurait décrire. Cela m’encouragea : je devais apprendre à soutenir le regard intérieur, même si je n’aimais pas ce qu’il voyait.

Ce regard au début était implacable, peut-être déçu par la rencontre avec ce moi un peu inattendu. Mais était-ce cela, ce que je suis véritablement ? Lorsque la méditation me conduisait à un noeud de vie qui ne pouvait être dénoué, la question pour mon être et son sens restait empêtrée dans cette contradiction. J’eus l’intuition que derrière ces conflits, il y avait l’expérience de sens et chaque fois que je résolvais quelque chose, s’insinuait la paix que je recherchais. Cette intuition d’un sens, du soleil derrière le nuage noir, me donna une nouvelle énergie pour faire un effort de réconciliation. Il ne s’agissait pas du pardon comme une coutume culturelle ou comme une conduite morale exigée par la vie sociale, mais de la seule façon de reprendre contact avec ce quelque chose qui me remplissait complètement de paix, mais aussi de force et de joie. Ce regard qui porte un jugement et me jugeait s’adoucissait avec l’acceptation, la réconciliation et le rire. J’ai donc continué comme ça, en réveillant le regard intérieur, en calmant les bruits de la conscience et en étant attentif à ce que ce regard se reconnaisse lui-même.

L’irruption de l’expérience du sens me fit réviser mon point de vue sur le ressentiment et la culpabilité. Des années après, je réussis à mieux comprendre en étudiant la vengeance dans une causerie de Silo donnée au centre du travail de Grotte en Italie. 

Le regard sur mon ressentiment et la culpabilité changea beaucoup après avoir vécu une expérience transcendante, de celles durant lesquelles pour un instant, tout semble évident, on sait tout, quelque chose de si grand que ce que l’on peut en décrire n’est qu’un pâle souvenir. Ceci fit irruption alors que je m’interrogeais « qui suis-je ? » et la réponse fut : Je suis. Et ce « Je suis » me remplit de certitude et de communion.
Et je me suis dit : il n’est pas possible de sortir du ressentiment depuis le non-sens et si c’était quand même le cas, ce serait un chemin pénible et très long. De plus, il n’y a jamais eu aucune raison de dépasser la souffrance si dans le fond, je ne la ressens pas véritablement. Je ne suis pas sûr non plus qu’en dissolvant mes fautes je parvienne à un meilleur paysage. Mais si je m’arrête à l’expérience du sens, sachant que la mort n’est qu’une farce, une illusion de la conscience pour ce monde évolutif, ce que je dois faire pour dépasser le ressentiment est beaucoup plus facile.

Le problème est que cette expérience, nous ne l’avons pas, ou seulement une étincelle parfois. Alors essayons un truc. Faisons la supposition que la vie a un sens. Affirmons le sens de la vie, arrêtons-nous sur ce point de vue et tirons les conclusions existentielles de cette hypothèse. Sartre fit quelque chose de semblable mais à l’envers. Supposons, dit-il, que dieu n’existe pas et voyons quelles conclusions existentielles nous obtenons depuis cette affirmation. Ce truc m’est venu à l’idée pour communiquer ce qui m’arrivait, alors que j’expérimentai les pratiques et méditais sur les pas du Message de Silo.
Je découvris quelque chose de très simple. Aucun de mes problèmes, les ruptures amoureuses, les trahisons, les échecs, rien de cela n’a été responsable de ma perte de sens.

Ma vie n’avait pas de sens bien avant l’infortune qui m’a plongé dans le ressentiment. Elle n’avait pas de sens avant le conflit et bien entendu, elle n’en avait pas non plus après. Pourtant, je ressentais que si j’avais perdu le bonheur, c’était de la faute des personnes impliquées à ce moment-là et qu’elles m’avaient volé quelque chose de très important dans ma vie. Cette interprétation de ma souffrance est un mensonge, ou tout du moins une erreur. 
Personne ne m’a dépossédé de rien d’essentiel. Avant l’accident, je n’étais pas heureux, je n’avais pas de sens et je ne pouvais récriminer personne pour cela. Je pouvais les accuser de beaucoup de choses mais pas de m’avoir dérobé le sens de ma vie. Ce livre, de façon parfois poétique, essaie de nous approcher de cette compréhension. 

En allant plus loin, un des facteurs qui habituellement arrache le bonheur est la mort de personnes chères. Tous, un jour ou l’autre, sommes confrontés à cette Dame. La mort de quelqu’un de proche est une perte de l’amour, mais surtout c’est le choc frontal avec quelque chose d’insolite et d’incompréhensible qui est le fait de mourir. Ceci est le noeud existentiel et la racine de toute contradiction. Il est possible de s’approcher du coeur de cette question petit à petit, en enlevant chacune des fines couches qui l’occultent. Le livre tourne autour du sujet, comme dansant avec elle, je m’approche et lors d’un pas de danse, la mort s’évanouit et je me retrouve au centre de moi-même.

Mon intention est de tromper le lecteur, de lui faire croire qu’il est arrêté dans une hypothèse et, distrait, soudain, surgit en lui l’expérience du sens. La supposition initiale étant alors démontrée avec l’évidence irréfutable. Bien entendu, je n’arrive pas vraiment à cela mais cela m’aurait plu de pouvoir le faire.
Sur le chemin intérieur, les choses ne se produisent pas comme on le suppose. J’espérais pouvoir formuler le sens en une phrase révélatrice pour orienter la vie. Et bien ce n’est pas
comme ça. Ainsi, chaque fois que je frôle une de ces expériences, les mots utilisés pour l’exprimer s’enflent comme un ballon et se couvrent de l’orgueil de croire que je dis effectivement ce qui m’est arrivé. Il me semble alors être en train de parler de vérités absolues. Avec le temps, les phrases perdent ette charge et s’éloignent du vécu qui leur a donné origine. Parfois, je me tiens fortement accroché à elles car j’ai peur de perdre l’essence qui les a attirées et plus je m’accroche, plus l’expérience s’éloigne ainsi que son souvenir.
Cet écrit, dans une certaine mesure, est une annonciation. Il secoue le lecteur et lui dit : hey l’ami, nous avons un problème ! Il se trouve que la vie a un sens ! Et ceci a des conséquences car alors, ce n’est pas la même chose que je fasse ou que je cesse de faire. S’il y a un sens et que je meurs sans le connaître, ce serait un grand gaspillage. 

Pour nous approcher du monde intérieur où habite l’expérience du Sens, nous avons besoin du regard intérieur. Ce regard est toujours dans la conscience, mais celle-ci est endormie ou confondue avec le moi. 
Quand ce regard commence à se réveiller, il trouve un monde intérieur rempli de contradictions et de peurs, et comme il ne supporte pas cette souffrance, il s’éloigne de lui, fuit cette intériorité, s’externalise et se réfugie dans le moi de tous les jours. 

Pour comprendre l’expérience transcendante, le regard s’internalise et se sépare du moi habituel. Ceci est possible principalement par l’accumulation de l’unité interne. Le regard fuit la douleur que produit la contradiction et c’est pour cela qu’il s’externalise, il se place dans les limites tactiles de l’espace de représentation et s’identifie avec le moi. En s’externalisant, il n’est alors pas capable de reconnaître les significations qui proviennent de la profondeur et il les cherche au-dehors. Alors l’amitié, l’amour, l’union ne sont plus des significations pour construire dans le monde humain, il cherche dans le monde naturel, perdant alors la conscience du sens.

C’est précisément parce qu’il y a un sens que le regard se réveille pour le reconnaître. Pas à pas, il dégage le jour, le regard pénètre l’âme et lorsqu’il trouve quelque chose qui unit et donne cohésion, là, il se repose. Cette unité que trouve le regard intérieur impulse l’action vers la croissance de cette unité tant de fois perdue, tant de fois recherchée.

Le regard frôle qui je suis et me place dans un état de conscience de moi, ou de conscience de l’être en moi. Et dans cet état, je sens un centre, un quelque chose d’unitif qui acquiert une substantialité. Ce contact produit un changement dans mes croyances à propos de la mort. À mesure que croît l’unité interne, augmente le soupçon que ce centre n’est affecté ni par la naissance ni par la mort.

Arrivé là, et avec ces intuitions, tout se renverse. Ce qui semblait superficiel devient fondamental et ce que je croyais important perd de son poids. Me réconcilier cesse d’être une aspiration pour devenir une nécessité. L’unité intérieure prend consistance et sa croissance donne direction à ma vie.

Cette nécessité d’unité n’est pas seulement personnelle, mais elle est celle de tout être humain et nous avons besoin des uns et des autres pour la trouver. Cette reconnaissance peut impulser une action conjointe pour parvenir à l’amplification de la conscience et la libération de la violence et de la souffrance.

Je souhaite que ce livre vous plaise et qu’il sera utile à quelqu’un pour faire un pas sur le chemin vers lui-même".

Dario Ergas
9/12/2012
La Belle Idée.

2013/01/13

Lodela par Philippe Baylaucq

http://www.onf.ca/film/lodela
Inspirée des mythes de l'après-vie, cette allégorie dansée évoque le voyage de l'âme en dévoilant les mouvements du corps sous des angles nouveaux et étonnants. Une évocation des origines du monde, un hymne à la beauté du corps, une célébration du mouvement, une métaphore de la vie et de la mort. Film sans paroles.

2013/01/05

Carte de la vie (pour s'orienter)


VOICI UN PLAN
POUR SE REPÉRER, SE DIRIGER !









* Cette carte (recto "La vie" et verso "Nouvel Humanisme") fonctionne comme une boussole, elle permet de savoir où l’on se trouve par rapport aux questions que l’on se pose.

* On y trouve les aspects et réponses habituelles de la vie et, de l’autre côté, les propositions du Nouvel Humanisme.
Prenons un exemple :
Le bonheur est-il possible dans cette vie ? 

On peut, face à cette question, se trouver dans cinq positions possibles : observons le premier axe central de la carte.

LES 5 ETATS DE LA FOI 
L’EXPERIENCE
OUI, j’ai l’expérience du Bonheur durable que les inconvénients de la vie n’altèrent pas, je suis heureux !
LA CROYANCE 
Ah oui ! bien sûr que c’est possible, j’y crois, je me souviens de moments heureux, j’avance vers cela…
LA RECHERCHE
Moi, je ne l’ai pas trouvé mais ça doit exister, il y a des gens heureux ; je cherche le bonheur…
LE DOUTE
Pour moi, ce n‘est pas possible... Mais peut être... Pour d’autres… Parfois... Je me suis demandé si…
LA NEGATION 
Non, ce n’est pas possible, cette terre est une terre de souffrances.
Mais alors, qu’est-ce qui rend le bonheur
si difficile à atteindre ?

Des empêchements !
- Ceux du passé… (souvenirs)
- Ceux du présent… (perception)
- Ceux de l’avenir… (imagination)



OBSERVONS ENSEMBLE
LA CARTE

LE PASSE...
- Tous ces mots que j’ai dû subir...
- Ce manque d’affection, de reconnaissance ou d’encouragement...
- Tous ces souvenirs de petites ou grandes frustrations...

m’amènent à... LA FRUSTRATION PASSEE

... ET TOUT CELA NE ME REND PAS HEUREUX !!! 
- Ils verront de quoi je suis capable…
- Je le trouverai celui qui sera capable de m’aimer…
- Je prouverai que je peux le faire ... 
... LA REVANCHE


LE PRESENT...
- Je ne sais plus où j’en suis…
- J’ai perdu mon travail, je ne sers à rien...
- Qu’est-ce que je vais faire de ma vie ?
- Je ne vais pas bien, je ne sais pas quoi faire de moi…
- Je suis complètement désorienté… 

et je compense avec... LA DESORIENTATION ACTUELLE

... ET TOUT CELA NE ME REND PAS HEUREUX !!!
- Je suis le meilleur !
- J’y arriverai en premier !
- Ils vont me remarquer !
- J’ai toujours raison !
- Mes idées sont les meilleures ! 

...L'AFFIRMATION



LE FUTUR...
- Dans le monde dans lequel on vit, qui sait ce que sera demain ?
- Je ne vais pas mettre au monde un enfant…
- Je n’y arriverai jamais, c’est trop dur ces études. Et puis après,
il n’y a aucun débouché…
Et si demain arrivait une nouvelle sècheresse ? Je vais prévoir…

et cela m’amène à... LA PEUR DU FUTUR

... ET TOUT CELA NE ME REND PAS HEUREUX !!!
- Je travaille comme un fou pour mettre de l’argent de côté pour mes vieux jours...
- Si j’ai une maison, après je serai tranquille...
- Je garde ce boulot pour la sécurité même si je suis mal traité, même si je n’aime pas ce que je fais… 

...LA SECURITE



La peur du Futur----------> LA SECURITE
La Désorientation actuelle ----------> L'AFFIRMATION
La Frustration passée ---------->LA REVANCHE


PASSEPRESENT et FUTUR m’empêchent d’avancer vers le bonheur :
- par les souffrances dont j’ai le souvenir,
- par celles que je perçois,
- et par celles que j’imagine.




TOURNER LA CARTE :
AU-DELA DU BONHEUR ???
LE SENS DE LA VIE !!!


Et si l’on commençait un projet
qui permette de passer du non-sens
de la vie absurde, répétitive et provisoire,
au SENS DE LA VIE ?


LE PASSE...
- Je comprends mes conflits antérieurs, je pardonne...
- Je répare les préjudices que j’ai moi-même fait subir et je me pardonne...
- Je me réconcilie...

c'est … LA RECONCILIATION AVEC LE PASSE

... ET TOUT CELA ME REND HEUREUX !!! 
- J’incorpore, j’ordonne, je range ces évènements qui déjà n’existent plus...
- Je me libère du passé... 
...INTEGRATION
PAIX



LE PRESENT...
- Je regarde ma situation globale...
- Je me situe dans ce présent entre un «hier» et un «aujourd’hui»...
- Je sens mon intention qui peut se manifester et je valorise ce que j’ai appris, mes qualités et mes vertus... 

... SITUATION DANS LE MOMENT ACTUEL

... ET TOUT CELA ME REND HEUREUX !!!
- Je développe une référence intérieure, un guide intérieur...
- J’entame le dialogue avec moi-même...
- Je gagne en force...
...REFERENCE
FORCE




LE FUTUR...
- Je commence à faire des projets...
- Je fais des propositions pour l’avenir, à court, moyen, et long terme...
- Je commence à vouloir grandir intérieurement, apprendre à grandir même face aux difficultés…

Et je développe des PROPOSITIONS POUR L'AVENIR

... ET TOUT CELA ME REND HEUREUX !!!
- Je deviens optimiste...
- Les images propulsées vers le futur me donnent de l’énergie...
- Les possibles s’ouvrent...
- Je gagne en Joie… 
...OPTIMISME
JOIE



LE NOUVEL HUMANISME 
* Propose que l’on échange ces propositions lors des réunions hebdos, et que l’on puisse les approfondir.
* Propose des expériences guidées ayant trait au passé (pour aider à la réconciliation), au présent (pour développer un guide intérieur et des repères internes), au futur (pour préciser des images pour l’avenir et gagner en joie).
Que cette carte accompagne votre changement !


CETTE CARTE 
* Pour rappeler le sens de PAIXFORCE et JOIE
* Pour permettre d’expérimenter que l’on peut gagner en cohérence en faisant coïncider ce que l’on sent, ce que l’on pense et ce que l’on fait
* Pour rappeler que la vie a un sens…

Paix, Force et Joie
à tous
!!!!
Source: