La Quête du Sens (Documentaire, 2020) from Leandro Bartoletti on Vimeo.
Affichage des articles dont le libellé est le message. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est le message. Afficher tous les articles
2020/04/09
La quête du sens - video
2016/08/10
N’imagines pas que tu es enchaîné à ce temps et à cet espace
Extrait de:Silo,
Commentaires sur le Message de Silo, 2ième
partie. (2009)
… Le
sacré se manifeste depuis la profondeur de l’être humain, de-là
l’importance qu’a l’expérience de la Force, comme phénomène
extraordinaire dont nous pouvons produire l’irruption dans le monde
quotidien. Sans l’expérience tout est douteux, avec l’expérience
de la Force nous avons des évidences profondes. Nous n’avons pas
besoin de la foi pour reconnaitre le Sacré.
…15.-
“ N’imagine pas que tu es seul… …part de la propre intension
et s’étend hors du temps et de l’espace dans lesquels s’écoulent
notre perception et notre mémoire. Nous sommes accompagnés par
diverses intensions et malgré l’apparente solitude cosmique il
existe “ quelque chose“. Il y a quelque chose qui montre sa
présence.
16.-
“ N’imagines pas que tu es enchaîné à ce temps et à cet
espace“… Si tu ne peux imaginer ou percevoir un autre temps et un
autre espace, tu peux avoir l’intuition d’un espace et d’un
temps éternel dans lesquels opèrent les expériences d’autres
“paysages“. Dans ces intuitions se dépasse les déterminismes du
temps et de l’espace. Il s’agit d’expériences qui ne sont pas
liées à la perception ou à la mémoire. Les dites expériences se
reconnaissent indirectement et uniquement en “entrant“ ou en
“sortant“ de ces espaces et de ces temps. Ces intuitions arrivent
lors du déplacement du “moi“ et on reconnait son commencement
et sa fin par une nouvelle accommodation du “moi“. Les intuitions
directs de ces “paysages“ (dans ces espaces Profonds), sont
obscurément rappelés par contexte temporels et jamais par des
“objets“ de perception ou de représentation.
…17,-
“N’imagine pas que dans ta mort“… Le Mental transcende la
conscience liée au “moi“ et aux espaces et aux temps des
perceptions et des représentations. Cependant, rien de ce qui arrive
dans les Espaces Profonds ne peut être validé sans l'expérience.
2016/04/28
2016/01/03
Le message de silo inspire une profonde religiosité
Antécédents.
Le Message donné par Silo est formalisé par
Le Livre (Le regard Intérieur), l’Expérience (les Cérémonies) et Le Chemin (des
phrases de méditation). Quelques œuvres comme Le Paysage Intérieur et Le
Paysage Humain ont aidé à comprendre Le Message.
Le
Message est l’expression du “Profond, de l’intériorité de l’esprit humain,
capable de transcender les temps et les espaces dans lesquels vit notre “moi.
C’est le moyen capable de nous mettre en présence du Sacré.
L’Expérience.
Le sacré se manifeste depuis la profondeur de
l’être humain, d’où l’importance de l’expérience de la Force comme phénomène
extraordinaire que nous pouvons manier pour qu’elle fasse irruption dans le
monde quotidien. Sans l’expérience, tout est douteux ; avec l’expérience de la
Force, nous avons des évidences profondes. Nous n’avons pas besoin de la foi
pour reconnaitre le Sacré. La Force s’obtient dans certaines cérémonies, comme
l’Office et l’Imposition. On peut également percevoir les effets de la Force
dans la cérémonie de Bien-être et dans celle de l’Assistance.
Le contact avec la Force provoque une
accélération et une augmentation de l’énergie psychophysique surtout si on
réalise quotidiennement des actes cohérents qui créent aussi une unité intérieure
orientant vers la naissance spirituelle. La Force peut s’extérioriser à
distance et son influence est plus grande si de nombreuses personnes agissent.
Entre proches, amis et êtres aimés, l’action de la Force augmente.
L’univers et la Vie.
Une intention évolutive donne lieu à la
naissance du temps et à la direction de cet Univers. Énergie, matière et vie
évoluent vers des formes chaque fois plus complexes. Quand
la matière commence à se mouvoir, à se nourrir et à se reproduire, surgit la
vie. Et la matière génère un champ d’énergie que l’on a traditionnellement
appelé “âmeˮ, L’âme ou double énergétique agit à l’intérieur et autour des
centres vitaux des êtres animés.
Les êtres vivants se reproduisent et, dans
cet acte, à travers les cellules en fusion, passe le champ énergétique qui
configure un nouvel être totalement indépendant. Les corps vivants ont besoin
d’éléments solides, liquides, gazeux et rayonnants, pour se nourrir et réaliser
leurs fonctions. De plus, les doubles énergétiques ont besoin de sensations de
potentiels différents pour atteindre leur développement. Avec la mort se
produit la dissolution du corps en même temps que se produit la séparation et
l’anéantissement du double énergétique.
L’évolution constante de notre monde a
produit l’être humain, lui aussi en transit et en changement. En lui (à la
différence des autres espèces) s’incorpore l’expérience sociale capable de le
modifier de façon accélérée. L’être humain parvient à être en condition de
sortir des diktats de la Nature en s’inventant, en se faisant lui-même
physiquement et mentalement. Et c’est dans l’être humain qu’apparaît un nouveau
principe généré dans le double. Depuis l’antiquité, on a appelé ce nouveau principe
“l’espritˮ. L’esprit naît quand le double revient sur lui-même, se fait
conscient et forme un “centreˮ d’énergie nouvelle.
L’Esprit humain.
L’être humain n’a pas terminé son évolution.
C’est un être incomplet et en développement qui a la possibilité de former un
centre interne d’énergie… une telle chose arrivera selon le type de vie qu’on
mène. Si les actes qu’on réalise sont cohérents, un système de forces
centripètes, que nous appelons “espritˮ se structurera peu à peu. Si les actes
sont contradictoires, le système sera centrifuge et, par conséquent, l’esprit
ne naîtra pas ou il aura une configuration élémentaire sans développement. Un
être humain peut naître, mener sa vie de l’avant, mourir et se dissoudre pour
toujours et un autre peut naître, mener sa vie de l’avant, laisser son corps et
continuer d’évoluer sans limite. L’être humain, dans sa bonté, dans
l’élimination des contradictions internes, dans ses actes conscients et dans sa
sincère nécessité d’évolution, fait naître son esprit. Pour l’évolution,
l’amour et la compassion sont nécessaires. Grâce à eux, la cohésion interne est
possible ainsi que la cohésion entre les êtres qui permettent la transmission
de l’esprit des uns aux autres. Toute l’espèce humaine évolue vers l’amour et
la compassion. Celui qui travaille pour lui-même dans l’amour et la compassion,
le fait aussi pour les autres êtres.
Corps, Double et Esprit.
La production et la reproduction artificielle
de la vie sont à la portée de l’être humain ainsi que la prolongation du cycle
vital. Dans tous les cas, l’être humain sera accompagné par son champ
énergétique pendant un certain temps après la mort physique. Si l’on a généré
l’esprit, celui-ci pourra rester dans des régions proches du plan de la vie
physique, mais finalement il conclura son cycle d’esprit individuel pour
continuer d’avancer vers des plans plus évolués. L’esprit peut se former en
prenant l’énergie du double.
L’action du double se manifeste à certaines
occasions en dehors du corps sans que la mort ne soit survenue. Le double peut
perdurer sans se dissoudre pendant un certain temps après la
mort si celle-ci s’est produite de façon violente, le champ énergétique étant
alors déplacé du corps vers l’endroit où s’est produit le décès. Ces doubles
fixés à certains environnements ne possèdent qu’une conscience apparente de
type réflexe, restant dans cet état durant un certain temps jusqu’à ce qu’ils
perdent leur cohésion ou que l’on modifie l’espace physique auquel ils
adhéraient. Il y a des cas de relative permanence qui ont pour origine un fort
désir de témoigner ou, des sentiments très profonds d’amour et de la haine
envers d’autres personnes. Les doubles des animaux et des végétaux peuvent
aussi continuer à adhérer à certains lieux jusqu’à leur prompte dissolution.
Enfin, il existe des conglomérats d’énergie considérable qui agissent sans
arriver à constituer de véritables doubles.
Pratique de la Religiosité Intérieure.
Si l’on vit en accord avec ce qui a été
déclaré lors de la cérémonie de Reconnaissance…
Si occasionnellement,
on fait appel à l’inspiration du Guide Intérieur…
Si
de façon hebdomadaire, on participe aux cérémonies et aux méditations sur le
Livre, le Chemin et les matériels complémentaires…
Si, mensuellement, on réfléchit à la
croissance intérieure obtenue face aux difficultés de la vie…Alors, on est sur
le chemin de l’illumination spirituelle.
2015/04/28
46 ans de La harangue "La guérison de la souffrance"
COMMUNIQUÉ DE PRESSE ::
46 ANS DE "LA GUÉRISON DE LA SOUFFRANCE"
Québec, le 29 avril 2015.
Ce 4 mai, les humanistes du monde célèbrent
le 46e anniversaire du célèbre discours de Silo :
« La Guérison de la souffrance ». Cet évènement public marque la
naissance publique du message de Silo. Son message présente une nouvelle spiritualité qui
doucement continue à
s’étendre dans plusieurs cultures. Cette spiritualité n'est pas la
spiritualité de l'intolérance, ce n'est pas la spiritualité du dogme, ce n'est
pas la spiritualité de la violence religieuse; c'est la spiritualité qui s'est
réveillée de son profond sommeil, afin de nourrir les êtres humains dans leurs
meilleures aspirations.
Nous tenons à vous
partager cet anniversaire, au temps que nous vous invitons à visionner le
document susmentionné.
La communauté du message de
Silo à Québec
2015/02/12
Marc Dumas et "des carrefours problématiques pour la spiritualité"
Aujourd'hui c'est la première fois que je trouve un texte de Marc Dumas (professeur titulaire de la Faculté de théologie et d’études religieuses de l’Université de Sherbrooke.) grâce à la référence gentiment donnée de la part d'un autre professeur.
Dans son article, j'écoute un intelligent appel à la théologie de s'ouvrir à la compréhension des nouvelles tendances par rapport à la quête du sens, Je trouve que l'auteur est assez courageux en faisant ce sort d'appel, et je me rejoins de voir comme dans le monde académique il y a des esprits qui sont sensibles par rapport au clamor grandissant de se laisser orienter vers une transformation intérieure qui ne soit pas antagonique avec le meilleur de la science et de la théologie. Au même temps, je vois aussi quelque nostalgie du passé, lorsque la foi en Dieu (et la peur de Dieu) était très forte. Ici sont pertinents les mots de Silo à la fin de sa conférénce sur la religiosité dans le monde actuel:
"Bien que la comparaison ne soit pas vraiment légitime, je me permets de vous rappeler un précédent ancien : la Rome Impériale a vu surgir de chez ses voisins toutes sortes de cultes et de superstitions, tandis que la religion officielle perdait de sa force de conviction. L’un de ces groupes insignifiants finit par se transformer en une Église universelle… Aujourd’hui, il est clair que pour avancer, cette religiosité diffuse devra combiner le paysage et le langage de notre époque – un langage de programmation, de technologie et de voyages spatiaux – avec un nouvel évangile social."
--------------------------------------------------------------------------------
Convencu que l'article de Marc Dumas fait une contribution à la reflexion sur les nouvelles spiritualités, et même si je ne partage plusieurs de ses points de vue, j'ajoute ici quelques extraits de son article "La spiritualité aujourd’hui. Entre un intensif de l’humain et un intensif de la foi":
Convencu que l'article de Marc Dumas fait une contribution à la reflexion sur les nouvelles spiritualités, et même si je ne partage plusieurs de ses points de vue, j'ajoute ici quelques extraits de son article "La spiritualité aujourd’hui. Entre un intensif de l’humain et un intensif de la foi":
..."Depuis pratiquement cinq cents ans et telle que l’a développée finement Charles Taylor dans son ouvrage intitulé L’Âge séculier (Taylor 2011), la sécularisation a transformé, voire inversé notre rapport à Dieu et/ou à la transcendance. D’importants déplacements ont conduit les Occidentaux à recadrer de façon radicale les rapports qu’ils entretenaient avec la religion ; au Québec, ce recadrage s’est effectué à travers et aux dépens de l’institution ecclésiale (Mager et Cantin 2010)1. Cette dernière perd pied face aux principaux enjeux et développements de la société, elle est en crise de transmission de sa riche tradition et n’exerce plus l’influence d’antan, au point où on peut se demander ce qu’il en restera d’ici dix ou quinze ans2. Associés à la sécularisation, les processus de dé-traditionalisation, d’individualisation et de pluralisation affectent considérablement les efforts de recontextualisation de l’Église catholique au Québec.
Ces processus s’inscrivent de plus en plus dans une logique de marché où les traditions religieuses et spirituelles du monde enrichissent le matériau disponible au bricolage religieux et spirituel des contemporains, devenus des hommes et des femmes en recherche de sens. S’ils ont « jeté le bébé avec l’eau du bain », pour reprendre l’expression populaire, il semble toutefois que la recherche spirituelle leur apparaît comme un lieu possible pour répondre à leur quête de sens, pour panser leurs blessures et soigner leur mal-être.
Un deuxième carrefour touche la définition même de la spiritualité qui est, comme je l’ai déjà mentionnée en introduction, un terme complexe et pluriel. Est-elle une discipline académique et scientifique ? un mode alternatif de croissance humaine? un texte spirituel du passé comparable aux Écritures Saintes ? une expérience de Dieu ou de transcendance ? un moment extatique, voire une rencontre mystique ? ou une dynamique de transformation existentielle ou de conversion religieuse ? Alors que des publications théologiques s’intéressent à mieux définir ce qu’est la spiritualité et à évaluer si elle peut, comme connaissance par expérience, trouver sa place à côté des connaissances scientifiques — et ainsi devenir une discipline théologique autonome —, d’autres publications s’intéressent plus au statut du texte spirituel qu’à l’expérience spirituelle proprement dite (Robert 2009). Ce choix en faveur du texte ou d’un horizon discursif favorise une compréhension de la spiritualité inscrite dans un cadre de foi chrétienne ou dans un autre cadre religieux. Le vif de l’expérience vécue est raconté, transcrit, médiatisé ; la Parole se dépose dans la texture d’un texte. Mais il y a de plus en plus de voix, tant en théologie qu’en sciences humaines, qui insistent pour définir et inscrire la spiritualité au coeur de l’être humain (Blommestijn 2010)4. La spiritualité est-elle une initiative de Dieu et/ou une initiative de l’humain ? Dans le premier cas, la spiritualité se présente comme kénose, humilité, silence et disponibilité à Dieu (Un chartreux 2007) ; dans l’autre cas, elle est holistique, thérapeutique, elle est une décision volontaire, un désir de croissance et de réalisation, elle peut être laïque, voire athée (Guibal 2007). Dans l’un et l’autre cas, ces dimensions sont potentiellement inscriptibles dans le processus de marketing, dans la logique de marché ; un spirituel instrumentalisé favorise l’économie de marché : livres, formations de tout acabit, voyages exotiques, etc.(Camus et Poulain 2008)5.
-----
En élaguant le trop d’images, le trop de mots, le trop d’émotions, la trop grande complaisance pour le monde de la consommation, voire le trop du sens, ne reste-t-il pas une simple béance ou un effroyable abîme sans fond ? Et si le dépouillement laissait place à une expérience radicale du souffle qui accompagne chaque instant de l’existence et à une relation radicale avec le mystère théologal qui échappe à toute emprise ? Et si émergeait un monde où, au coeur des gestes les plus petits, une trace de ce souffle et de ce mystère annonçait la possible transfiguration de soi et du monde ? Les carrefours de la sécularisation, de la compréhension multiple de la spiritualité aujourd’hui et de la compréhension de celle-ci en régime chrétien invitent à faire un pas de plus pour mieux saisir ce qui vient d’être dit.
-----
Pour le théologien, la spiritualité est une expression « métaphorique » de la rencontre de Dieu ; pour le sociologue, elle est une construction sociale ; pour le psychologue, une part de l’inconscient que l’on peut analyser ou encore une illusion malsaine dont il faut se débarrasser. Elle est pour plusieurs de nos contemporains l’antidote à la chape de plomb des institutions religieuses d’antan et une possibilité de croissance et de réalisation personnelles. Si la spiritualité s’insère dans les dynamiques d’instrumentalisation et de consommation dans certaines sociétés, elle est précisément, dans d’autres communautés, ce qui résiste et ce qui s’inscrit en marge de ces dynamiques.
-----
Le divorce entre la théologie et la spiritualité a duré plusieurs siècles et on peut affirmer aujourd’hui que les retrouvailles ont bel et bien lieu au bénéfice de tous (Ménard et Villeneuve 1995).
-----
Mais revenons à ce service conseil, à ce service de traduction ou de recadrage existentiel que les spirituels offraient à leurs contemporains. Est-il encore possible aujourd’hui ? Ces services de traduction ne sont-ils as obsolètes, alléguant que l’offre ne correspond plus à la demande ? Au contraire, n’est-ce pas précisément pour cela, parce qu’ils ne correspondent pas à la demande, que l’offre devrait tenir ? Ces services peuvent-ils exister sous une autre forme, les gens aujourd’hui étant trop souvent préoccupés par eux-mêmes et se risquant de moins en moins sur le chemin de l’Autre ? Les contemporains ressentent bien l’attrait pour les expérimentations dites « spirituelles », mais ces expériences ne peuvent pas être faites ou répétées à volonté. Leurs lectures de textes spirituels marquent bien aussi leur soif de vivre pleinement en intégrant cette dimension dans leur vie, mais comment lire ces textes pour en faire une expérience signifiante ou peut-être une expérience de non-expérience ?
-----
D’une religion institutionnelle, plusieurs sont passés à une spiritualité plus émotionnelle. Cette dernière est même apparue comme un marqueur identitaire des individus en processus d’individualisation et en recherche d’originalité (Donard 2003, 58). Les parcours contemporains sont fréquemment confus et redondants, ils sont aussi très souvent des quêtes d’outils, de lieux et de maîtres qui pourront avoir des effets pragmatiques, voire thérapeutiques sur la personne. La spiritualité devient pour plusieurs un art de vivre tiré de la pluralité religieuse, spirituelle et culturelle disponible aujourd’hui. Les frontières entre le sacré et le profane sont de plus en plus floues, de sorte qu’un pluralisme interprétatif est possible. La mondialisation des échanges a conduit à un brassage des croyances et d’autres options sont aussi apparues comme possibles dans le paysage religieux (Vallet 2003, 8).
-----
on ne peut soumettre son continent intérieur à n’importe qui ou à n’importe quoi ; on ne peut non plus simplement s’enfermer dans ce continent intérieur et absolutiser le mouvement intérieur qui peut, encore là, s’avérer un mirage. Le recours à l’expérience intérieure, s’il fut trop longtemps mis de côté, ne devrait pas non plus être absolutisé et isolé.
-----
L’hypothèse de ce texte est de définir la spiritualité aujourd’hui comme un intensif de l’humain, un intensif inscrit dans un enfoncement intérieur qui procure une joie profonde et donne sens à la vie. Cet intensif s’inscrit aussi dans un accomplissement qui, en passant par le dépouillement de soi,
s’enrichit de la rencontre de l’Autre et des autres. Il me semble que nous vivons actuellement dans un temps d’oscillation entre un intensif de l’humain sans repère de transcendance et un intensif de la foi qui inscrit l’intensif de l’humain dans l’horizon de la foi au mystère théologal. Cette oscillation invite à un discernement critique, non pas pour écarter la recherche et la quête spirituelles contemporaines, mais pour en dénoncer les déviances et les récupérations consuméristes ou idéologiques. Il s’agit de prendre acte de ce déplacement spirituel formidable vécu à l’âge séculier qui relance de manière extraordinaire notre goût de la liberté et notre goût de la vie. Il reste à voir comment et dans quels lieux les traces du théologal invitent à goûter à son Esprit et à être porté par son Souffle. Cet examen incite les théologiennes et les théologiens à traquer le théologal partout où il se manifeste. Retenons que le propre de l’humain renvoie à un ailleurs et à une dynamique relationnelle, dynamique fondamentale de son propre accomplissement (Donard 2003, 60).
-----
En élaguant le trop d’images, le trop de mots, le trop d’émotions, la trop grande complaisance pour le monde de la consommation, voire le trop du sens, ne reste-t-il pas une simple béance ou un effroyable abîme sans fond ? Et si le dépouillement laissait place à une expérience radicale du souffle qui accompagne chaque instant de l’existence et à une relation radicale avec le mystère théologal qui échappe à toute emprise ? Et si émergeait un monde où, au coeur des gestes les plus petits, une trace de ce souffle et de ce mystère annonçait la possible transfiguration de soi et du monde ? Les carrefours de la sécularisation, de la compréhension multiple de la spiritualité aujourd’hui et de la compréhension de celle-ci en régime chrétien invitent à faire un pas de plus pour mieux saisir ce qui vient d’être dit.
-----
Pour le théologien, la spiritualité est une expression « métaphorique » de la rencontre de Dieu ; pour le sociologue, elle est une construction sociale ; pour le psychologue, une part de l’inconscient que l’on peut analyser ou encore une illusion malsaine dont il faut se débarrasser. Elle est pour plusieurs de nos contemporains l’antidote à la chape de plomb des institutions religieuses d’antan et une possibilité de croissance et de réalisation personnelles. Si la spiritualité s’insère dans les dynamiques d’instrumentalisation et de consommation dans certaines sociétés, elle est précisément, dans d’autres communautés, ce qui résiste et ce qui s’inscrit en marge de ces dynamiques.
-----
Le divorce entre la théologie et la spiritualité a duré plusieurs siècles et on peut affirmer aujourd’hui que les retrouvailles ont bel et bien lieu au bénéfice de tous (Ménard et Villeneuve 1995).
-----
Mais revenons à ce service conseil, à ce service de traduction ou de recadrage existentiel que les spirituels offraient à leurs contemporains. Est-il encore possible aujourd’hui ? Ces services de traduction ne sont-ils as obsolètes, alléguant que l’offre ne correspond plus à la demande ? Au contraire, n’est-ce pas précisément pour cela, parce qu’ils ne correspondent pas à la demande, que l’offre devrait tenir ? Ces services peuvent-ils exister sous une autre forme, les gens aujourd’hui étant trop souvent préoccupés par eux-mêmes et se risquant de moins en moins sur le chemin de l’Autre ? Les contemporains ressentent bien l’attrait pour les expérimentations dites « spirituelles », mais ces expériences ne peuvent pas être faites ou répétées à volonté. Leurs lectures de textes spirituels marquent bien aussi leur soif de vivre pleinement en intégrant cette dimension dans leur vie, mais comment lire ces textes pour en faire une expérience signifiante ou peut-être une expérience de non-expérience ?
-----
D’une religion institutionnelle, plusieurs sont passés à une spiritualité plus émotionnelle. Cette dernière est même apparue comme un marqueur identitaire des individus en processus d’individualisation et en recherche d’originalité (Donard 2003, 58). Les parcours contemporains sont fréquemment confus et redondants, ils sont aussi très souvent des quêtes d’outils, de lieux et de maîtres qui pourront avoir des effets pragmatiques, voire thérapeutiques sur la personne. La spiritualité devient pour plusieurs un art de vivre tiré de la pluralité religieuse, spirituelle et culturelle disponible aujourd’hui. Les frontières entre le sacré et le profane sont de plus en plus floues, de sorte qu’un pluralisme interprétatif est possible. La mondialisation des échanges a conduit à un brassage des croyances et d’autres options sont aussi apparues comme possibles dans le paysage religieux (Vallet 2003, 8).
-----
on ne peut soumettre son continent intérieur à n’importe qui ou à n’importe quoi ; on ne peut non plus simplement s’enfermer dans ce continent intérieur et absolutiser le mouvement intérieur qui peut, encore là, s’avérer un mirage. Le recours à l’expérience intérieure, s’il fut trop longtemps mis de côté, ne devrait pas non plus être absolutisé et isolé.
-----
L’hypothèse de ce texte est de définir la spiritualité aujourd’hui comme un intensif de l’humain, un intensif inscrit dans un enfoncement intérieur qui procure une joie profonde et donne sens à la vie. Cet intensif s’inscrit aussi dans un accomplissement qui, en passant par le dépouillement de soi,
s’enrichit de la rencontre de l’Autre et des autres. Il me semble que nous vivons actuellement dans un temps d’oscillation entre un intensif de l’humain sans repère de transcendance et un intensif de la foi qui inscrit l’intensif de l’humain dans l’horizon de la foi au mystère théologal. Cette oscillation invite à un discernement critique, non pas pour écarter la recherche et la quête spirituelles contemporaines, mais pour en dénoncer les déviances et les récupérations consuméristes ou idéologiques. Il s’agit de prendre acte de ce déplacement spirituel formidable vécu à l’âge séculier qui relance de manière extraordinaire notre goût de la liberté et notre goût de la vie. Il reste à voir comment et dans quels lieux les traces du théologal invitent à goûter à son Esprit et à être porté par son Souffle. Cet examen incite les théologiennes et les théologiens à traquer le théologal partout où il se manifeste. Retenons que le propre de l’humain renvoie à un ailleurs et à une dynamique relationnelle, dynamique fondamentale de son propre accomplissement (Donard 2003, 60).
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
À propos de ce sujet, voici quelques extraits du livre: "Commentaires au message de Silo":
"Le Message accorde la plus grande importance à ces thèmes et explique qu’on doit pouvoir disposer du plein droit de croire ou de ne pas croire en l’Immortalité et dans le Sacré car l’orientation de la vie d’une personne sera en fonction de la posture qu’elle assume face à cela.
Le Message assume les difficultés d’examiner ouvertement les croyances fondamentales, heurtant la censure et l’autocensure qui inhibent la pensée libre et la bonne conscience. Dans le contexte de la libre interprétation que favorise le Message, on admet que, pour certaines personnes, l’Immortalité se réfère aux actions réalisées dans la vie et que leurs effets continuent dans le monde physique malgré la mort physique. Pour d’autres, la mémoire conservée par les êtres chers, ou même par des groupes ou des sociétés entières, garantit la perpétuation après la mort physique. Pour d’autres encore, l’Immortalité est acceptée comme perpétuation personnelle à un autre niveau, dans un autre "paysage" d’existence.
Pour continuer avec la libre interprétation : Certains ressentent le Sacré comme le moteur de l’affection la plus profonde. Pour eux, les enfants ou les autres êtres chers représentent le Sacré et revêtent une valeur maximale qui ne doit être avilie sous aucun prétexte. Il y a ceux qui considèrent l’être humain comme Sacré, ainsi que ses droits universels. D’autres encore expérimentent la divinité comme l’essence du Sacré.
Dans les communautés qui se forment autour du Message, on considère que les différentes postures assumées face à l’Immortalité et au Sacré ne doivent pas être simplement "tolérées" mais véritablement respectées. Le Sacré se manifeste depuis la profondeur de l’être humain, d’où l’importance de l’expérience de la Force, en tant que phénomène extraordinaire que nous pouvons faire surgir dans le monde quotidien. Sans l’expérience, tout est douteux, avec l’expérience de la Force, nous avons des évidences profondes. Nous n’avons pas besoin de la foi pour reconnaître le Sacré. On obtient la Force au cours de certaines cérémonies comme celles de l’Office et de l’Imposition. On peut également percevoir les effets de la Force dans les cérémonies de Bien-être et d’Assistance.
Le contact avec la Force provoque une accélération et une augmentation de l’énergie psychophysique surtout si des actes cohérents sont réalisés quotidiennement, actes qui par ailleurs créent une unité intérieure orientée vers la naissance spirituelle. "
2014/12/21
Célébration de cette journée de la «Guérison de la souffrance - Touluse, 4 mai 2013
Et le texte de l'intervention faite par Chaya à cette occasion
Chers amis et amies,
Bienvenu à la célébration de cette journée de la «Guérison de la souffrance » !!!!
Nous vous remercions de votre participation.
Avec cette journée nous faisons une commémoration du premier discours donné par Silo il y a quarante quatre ans.
Le 4 mai de 1969 un homme humble a descendu de la montagne pour apporter un message révolutionnaire.
Dans les Andes aux pieds de mont Aconcagua et entouré par des militaires armés, Silo a parlé en face d’une centaine des personnes. Ses paroles montraient la non-violence comme la seule possibilité d’un monde qui était au point d’exploser.
Aujourd’hui, que les êtres humaines de toute la planète se sentent frappés par la crise d’une « petite et stupide culture matérialiste » Un système qui essaye de détruire à tout ce qui amène à la poésie et à la grandeur de l’existence humaine », ce message vient avec plus de force que jamais.
Nous savons que le monde est violent car nous le regardons tous les jours. Il y a de la violence par tout (la télé, les rues…) mais personne se demande d’où vient la violence et quel est la racine qui provoquait de la souffrance dans les êtres humaines.
Les grandes craintes de l’être humain empêchent de donner à la vie la direction désirée et un sens. Les peurs à la pauvreté, à la solitude, à la maladie et à la mort se conjuguent et se renforcent dans la société au sens de groupes humains et des individus…
Nous sommes également dans un monde qui, en direction inverse à nos aspirations, se déshumanise de jour en jour car nous sommes dans un moment critique au présent.
L’argument selon lequel tout est entre les mains d’un système infiniment puissant et violent et que le succès appartient aux corrompus et aux incapables.
D’autre part nous soulignons aussi la dimension de se qui est strictement personnel et interpersonnel qui bien qu’inscrit dans le contexte social constituent le noyau de notre existence. Le relations personnels, aujourd’hui détériores au maximum montrent la croissance d’une violence aveugle, dans laquelle le « toi et le « nous » disparaissent et dans laquelle l’individu livré à la solitude et la confusion ne trouve pas d’issue.
Dans cette situation qu’il nous est donné de vivre, nous reconnaissons le triomphe provisoire de la culture de l’antihumanisme. Mais les triomphateurs d’aujourd’hui n’ont pas le futur assuré car une nouvelle spiritualité commence à s’exprimer par tout le monde. Ce n’est pas la spiritualité de l’intolérance, ni la spiritualité du dogme, ni la spiritualité de la violence religieuse… C’est la spiritualité qui se réveille de son profond sommeil pour nourrir à nouveau les êtres humains dans leurs meilleures aspirations.
Nous devons réaffirmer dans ce domaine, que tout être humaine a le droit de s’interroger sur le sens de sa vie.
Au présent nous vivons un moment particulier, et nous devons aussi annoncer qu’une nouvelle civilisation est en train de naitre. La première civilisation planétaire de l’histoire humaine. Et par conséquent, ces crises qui surgissent et surgiront, encore serviront, malgré notre infortune, à dépasser cette ultime étape de la préhistoire humaine et chacun saura s’il décide ou non d’accompagner ce changement et chacun comprendra s’il cherche ou non un renouvellement profond de sa propre vie.
Mais malgré tout… malgré tout cela… malgré cet enfermement affligeant, quelque chose de léger comme un son lointain, quelque chose de léger comme une brise de l’aube, quelque chose qui commence doucement, se fraie un chemin à l’intérieur de l’être humain…
Pour quoi ô mon âme, cette espérance ? Pour quoi cette espérance, qui depuis les heures les plus obscures de l’infortune, se fraie un passage en répandant la lumière ?....
Nous croyons que quelque chose de très bon arrivera quand les êtres humains trouveront les sens tant de fois perdu, tant de fois retrouvé dans l'histoire.
Nous transmettrons le message du profond. Ce message ce n’est pas strident, mais très tranquille que l’on ne peut pas entendre quand on veut l’attraper et que par ailleurs, il ne déjà plus nécessaire de cherche dans des endroit éloignés mais à l’intérieur de chacun de nous.
Pour finir, je partage avec vous un poème de notre cher ami Silo qui nous inspire dans notre chemin d’humanisation du monde.
« Je retourne au monde avec les mains et le front lumineux.
Ainsi, donc j’accepte mon destin.
Voici le chemin et moi,
humble pèlerin qui retourne vers les siens.
Moi, qui reviens lumineux vers les heures de la routine des jours,
Vers la douleur de l’homme,
vers sa joie simple.
Moi, qui donne de mes mains ce que je peux,
Qui reçois l’offense et le salut fraternel,
Je dédie un chant au cœur qui de l’abîme obscure
renaît à la lumière du sens ardemment désiré »
Merci beaucoup
2014/11/26
2014/07/07
Le Message de Silo sur l’immortalité et Le Sacré
…Dans
presque toutes les cérémonies sont présentes deux réalités qui, traitées
explicitement ou non, montrent leur importance par leurs profondes significations
qu’elles recouvrent pour la vie. Nous connaissons ces réalités, qui admettent différentes
interprétations, sous les désignations suivantes : "L’Immortalité" et
"Le sacré".
Le Message
accorde la plus grande importance à ces thèmes et explique qu’on doit pouvoir
disposer du plein droit de croire ou de ne pas croire en l’Immortalité et dans le
Sacré car l’orientation de la vie d’une personne sera en fonction de la posture
qu’elle assume face à cela.
Le Message
assume les difficultés d’examiner ouvertement les croyances fondamentales, heurtant
la censure et l’autocensure qui inhibent la pensée libre et la bonne
conscience. Dans le contexte de la libre interprétation que favorise le
Message, on admet que, pour certaines personnes, l’Immortalité se réfère aux
actions réalisées dans la vie et que leurs effets continuent dans le monde
physique malgré la mort physique. Pour d’autres, la mémoire conservée par les
êtres chers, ou même par des groupes ou des sociétés entières, garantit la
perpétuation après la mort physique. Pour d’autres encore, l’Immortalité est
acceptée comme perpétuation personnelle à un autre niveau, dans un autre
"paysage" d’existence.
Pour continuer avec la libre interprétation : Certains
ressentent le Sacré comme le moteur de l’affection la plus profonde. Pour eux,
les enfants ou les autres êtres chers représentent le Sacré et revêtent une
valeur maximale qui ne doit être avilie sous aucun prétexte. Il y a ceux qui
considèrent l’être humain comme Sacré, ainsi que ses droits universels. D’autres
encore expérimentent la divinité comme l’essence du Sacré.
Dans les
communautés qui se forment autour du Message, on considère que les différentes postures
assumées face à l’Immortalité et au Sacré ne doivent pas être simplement "tolérées"
mais véritablement respectées. Le Sacré se manifeste depuis la profondeur de l’être
humain, d’où l’importance de l’expérience de la Force, en tant que phénomène extraordinaire
que nous pouvons faire surgir dans le monde quotidien. Sans l’expérience, tout
est douteux, avec l’expérience de la Force, nous avons des évidences profondes.
Nous n’avons
pas besoin de la foi pour reconnaître le Sacré. On obtient la Force au cours de
certaines cérémonies comme celles de l’Office et de l’Imposition. On peut
également percevoir les effets de la Force dans les cérémonies de Bien-être et d’Assistance.
Le contact avec la Force provoque une accélération
et une augmentation de l’énergie psychophysique surtout si des actes cohérents sont
réalisés quotidiennement, actes qui par ailleurs créent une unité intérieure
orientée vers la naissance spirituelle.
2013/08/19
Ce que nous pensons et ce que nous croyons
La
douleur et la souffrance que nous,
êtres humains, expérimentons, reculeront si avance la bonne connaissance et non
la connaissance au service de l’égoïsme et de l’oppression.
La
bonne connaissance mène à la justice. La bonne connaissance mène à la
réconciliation. La bonne connaissance mène aussi à déchiffrer le sacré dans la
profondeur de la conscience.
Nous
considérons l’être humain comme la
valeur maximale au-dessus de l’argent, de l’Etat, de la religion, des modèles
et des systèmes sociaux.
Nous
impulsons la liberté de pensée. Nous
favorisons l’égalité des droits et
l’égalité des opportunités pour tous les êtres humains.
Nous
reconnaissons et nous encourageons la diversité
des coutumes et des cultures.
Nous
nous opposons à toute discrimination. Nous consacrons la résistance juste face
à toute forme de violence physique, économique, raciale, religieuse, sexuelle,
psychologique et morale.
D’autre
part, de la même manière que personne n’a le droit de discriminer d’autres pour
leur religion ou leur irréligiosité,
nous réclamons pour nous le droit à proclamer notre spiritualité et notre
croyance dans l’immortalité et dans le sacré.
Notre spiritualité n’est pas la spiritualité de la superstition, elle n’est
pas la spiritualité de l’intolérance, elle n’est pas la spiritualité du dogme,
elle n’est pas la spiritualité de la violence religieuse ; elle est la
spiritualité qui s’est réveillée de son profond sommeil pour nourrir les êtres
humains dans leurs meilleures aspirations.
Nous
voulons donner cohérence à nos vies
en faisant coïncider ce que nous pensons, ce que nous sentons et ce que nous
faisons.
Nous
désirons dépasser la mauvaise conscience en reconnaissant nos échecs.
Nous
aspirons à persuader et à réconcilier. Nous nous proposons de respecter de plus
en plus cette règle qui nous rappelle de "traiter
les autres comme nous voulons être traités".
Nous
chercherons dans notre intérieur les signes du sacré et nous amènerons à d’autres
notre message.
Paix,
Force et Joie !
(Prise et adapté de la Ceremonie de recconnaisance, Le Message de Silo).
2012/09/29
Reconnaissance
Reconnaissance*
La douleur
et la souffrance que nous,
êtres humains, expérimentons,
reculeront
si avance la bonne connaissance et non la
connaissance au service de
l’égoïsme
et de l’oppression.
La bonne
connaissance mène à la justice.
La bonne
connaissance mène à la réconciliation.
La bonne
connaissance mène aussi à déchiffrer
le Sacré dans la profondeur de la conscience.
Nous
considérons l’être humain comme la valeur
maximale au-dessus de l’argent, de l’État, de
la religion, des modèles et des systèmes sociaux.
Nous
impulsons la liberté de pensée.
Nous
favorisons l’égalité des droits et l’égalité
des opportunités pour tous les êtres humains.
Nous
reconnaissons et nous encourageons la
diversité de culture et de coutumes.
Nous nous
opposons à toute discrimination.
Nous
consacrons la résistance juste face à toute
forme de violence physique,
économique,
raciale, religieuse, sexuelle, psychologique
et morale.
D’autre
part, de la même manière
que personne n’a le droit de discriminer d’autres
pour leur religion ou leur irréligiosité,
nous réclamons pour nous le droit à proclamer notre spiritualité et notre croyance
dans l’immortalité et dans le sacré.
Notre
spiritualité n’est pas la spiritualité de la superstition, elle n’est
pas la spiritualité de l’intolérance, elle n’est
pas la spiritualité du dogme, elle n’est
pas la spiritualité de la violence religieuse; elle est
la spiritualité qui s’est réveillée de
son
profond sommeil pour nourrir les êtres humains
dans leurs meilleures aspirations.
Nous
voulons donner cohérence à nos vies en faisant
coïncider ce que nous pensons, sentons et faisons.
Nous
désirons dépasser la mauvaise conscience
en reconnaissant nos échecs.
Nous
aspirons à persuader et à réconcilier.
Nous nous
proposons de respecter de plus en plus cette
règle qui nous rappelle de “traiter
les autres comme nous voulons être traités”.
Nous
commencerons une vie nouvelle.
Nous
chercherons dans notre intérieur les signes du
sacré et nous amènerons à d’autres notre message.
Aujourd’hui,
nous commencerons la rénovation
de notre vie. Nous commencerons
en
cherchant la paix mentale et la Force qui nous
donne joie et conviction. Ensuite,
nous irons
vers les personnes les plus proches
pour partager avec elles tout ce qui
nous est
arrivé de grand et bon.
Pour tous,
Paix, Force et Joie.
Le message de Silo inspire une profonde religiosité
Antécédents
Le Message donné par Silo a pris la forme du Livre (Le Regard
Intérieur), de l’Expérience (Cérémonies) et du Chemin (phrases de méditation).
Certaines œuvres comme le Paysage Intérieur et le Paysage Humain, ont aidé à
comprendre Le Message.
Le Message est l’expression du « Profond », de l’intériorité
de l’esprit humain capable de transcender les temps et les espaces dans
lesquels vit notre « moi ». C’est le moyen de nous mettre en présence
du Sacré.
L’expérience
Le Sacré se manifeste depuis la profondeur de l’être
humain, de là vient l’importance qu’a l’expérience de la Force, en tant que
phénomène extraordinaire que nous pouvons faire surgir dans le monde quotidien.
Sans l’expérience, tout est douteux, avec l’expérience de la Force, nous avons
des évidences profondes. Nous n’avons pas besoin de la foi pour reconnaître le
Sacré. On obtient la Force au cours de certaines cérémonies comme celles de l’Office et de l’Imposition. On peut aussi
percevoir les effets de la Force dans les cérémonies de Bien-être et
d’Assistance.
Le contact avec la Force provoque une accélération et
une augmentation de l’énergie psychophysique surtout si nous réalisons
quotidiennement des actes cohérents, qui par ailleurs, créent une unité
intérieure orientant vers la naissance spirituelle. La Force peut
s’extérioriser à distance et son influence est plus grande, si de nombreuses
personnes agissent. L’action de la Force augmente entre membres de la famille,
amis et être chers.
L’Univers et la Vie
Une Intention évolutive donne lieu à la naissance du
temps et à la direction de cet Univers. Energie, matière et vie, évoluent vers
des formes chaque fois plus complexes. Quand la matière commence à se mouvoir,
se nourrir et se reproduire, surgit la vie. Et la matière vivante génère un
champ d’énergie que l’on a traditionnellement appelé « âme ». L’âme
ou double énergétique, agit à l’intérieur et autour des centres vitaux des
êtres animés.
Les êtres vivants se reproduisent, et dans cet acte,
le champ énergétique passe à travers les cellules en fusion et configure un
nouvel être totalement indépendant. Les corps vivants ont besoin d’éléments
solides, liquides, gazeux et rayonnants, pour se nourrir et réaliser leurs
fonctions. De plus, les doubles énergétiques ont besoin de sensations de
potentiels différents pour atteindre leur développement. Avec la mort se
produit la dissolution du corps en même temps que se produisent la séparation
et l’anéantissement du double énergétique.
L’évolution constante de notre monde a produit l’être
humain, lui aussi est en transit et en changement. En lui (à la différence des
autres espèces), s’incorpore l’expérience sociale capable de le modifier de
façon accélérée. L’être humain parvient à être en condition de sortir des
diktats rigoureux de la Nature en s’inventant, en se faisant lui-même
physiquement et mentalement. Et c’est dans l’être humain qu’apparaît un nouveau
principe généré dans le double. Depuis l’antiquité, on a appelé ce nouveau
principe « esprit ». L’esprit naît quand le double revient sur
lui-même, se fait conscient et forme un « centre » d’énergie
nouvelle.
L’Esprit Humain
L’être humain n’a pas terminé son évolution. C’est un
être incomplet et en développement qui a la possibilité de former un centre
intérieur d’énergie…ceci arrivera ou pas selon le type de vie qu’il mène. Si
les actes qu’il réalise sont cohérents, un système de forces centripètes, que
nous appelons « esprit », se structurera peu à peu. Si les actes sont
contradictoires, le système sera centrifuge et par conséquent l’esprit ne sera
pas né ou il aura une configuration élémentaire sans développement. Un être
humain peut naître, mener sa vie de l’avant, mourir et se dissoudre pour
toujours et un autre peut naître, mener sa vie de l’avant, laisser son corps et
continuer d’évoluer sans limite. L’être humain, dans sa bonté, dans
l’élimination des contradictions intérieures, dans ses actes conscients et dans
sa sincère nécessité d’évolution, fait naître son esprit. Pour l’évolution,
l’amour et la compassion sont nécessaires. Grâce à eux, la cohésion intérieure
est possible ainsi que la cohésion entre les êtres qui permet la transmission
de l’esprit des uns aux autres. Toute l’espèce humaine évolue vers l’amour et
la compassion. Celui qui travaille pour lui dans l’amour et la compassion, le
fait aussi pour les autres êtres.
Corps, Double et Esprit
La production et la reproduction artificielle de la
vie sont à la portée de l’être humain ainsi que la prolongation du cycle vital.
Dans tous les cas, l’être humain sera accompagné par son champ énergétique
pendant un temps après la mort physique. Si on a généré l’esprit, celui-ci
pourra rester dans des régions proches du plan de la vie physique, mais
finalement il conclura son cycle d’esprit individuel pour continuer d’avancer
vers des plans plus évolués. L’esprit peut se former en prenant l’énergie du
double.
L’action du double se manifeste à certaines occasions
en dehors du corps sans que la mort ne soit survenue. Le double peut perdurer
sans se dissoudre pendant un certain temps après la mort, si celle-ci s’est
produite de façon violente, le champ énergétique étant alors déplacé du corps
vers l’endroit où s’est produit le décès. Ces doubles fixés à certains
environnements ne possèdent qu’une conscience apparente de type réflexe,
restant dans cet état durant un temps jusqu’à ce qu’ils perdent leur cohésion
ou que l’on modifie l’espace physique auquel ils adhéraient. Il y a aussi des
cas de permanence relative qui ont pour origine soit un fort désir de
témoigner, soit des sentiments très profonds d’amour, soit de la haine envers
d’autres personnes. Les doubles des animaux et des végétaux peuvent aussi
rester adhérés à certains lieux jusqu’à leur rapide dissolution. Enfin, il
existe des conglomérats d’énergie considérable qui agissent sans arriver à
constituer de véritables doubles.
Pratique de la Religiosité Intérieure
Si l’on vit en accord à ce qui a été déclaré lors de la cérémonie de Reconnaissance…
Si occasionnellement on fait appel à l’inspiration du Guide Intérieur…
Si, de façon hebdomadaire, on participe aux cérémonies et aux méditations sur le
Livre, le Chemin et les matériels complémentaires…
Si, mensuellement, on réfléchit à la croissance intérieure obtenue face aux
difficultés de la vie…
Alors, on est sur le chemin de l’illumination spirituelle.
2012/03/24
Silo: Le Message (vidéo). juin 2008
Silo: Le Message. juin 2008 26´15´´
Inscription à :
Articles (Atom)