2012/11/10
Silo: la rébellion contre la mort - videos
http://www.dailymotion.com/video/xba3rs_le-sens-de-l-action-silo-1981-madri_webcam
2012/10/08
Panel: un nouvel humanisme pour une nouvelle civilisation
Successivement le long des millénaires, des civilisations ont été déstructurées pour donner lieu à d'autres nouvelles, d'une façon non linéaire. L'étude du processus historique nous indique que l'humanité se trouve aujourd'hui dans un de ses carrefours.
La crise profondément humaine et sociale à laquelle le monde est confronté, et qui se reflète dans tous les domaines, implique nécessairement s'arrêter à réfléchir sur le mode dans lequel nous voulons continuer à progresser. Le monde a été transformé et continue de passer à une cadence effrénée. Nombre de croyances, valeurs et les idéologies frappées à un moment antérieur ne sont plus capables de répondre aux problèmes actuels et beaucoup moins apporter des solutions qui peuvent ouvrir horizons à l'avenir. Nous ne pensons que cette situation
Cette crise nous offre l'occasion de donner un bond vers l'avant dans l'histoire de l'évolution humaine. On commence à ressentir un changement profond et commence à apparaître une sensibilité nouvelle planétaire entre la turbulence contemporaine qui, en regardant vers l'avenir avec optimisme, comporte consciente toute une conception de l'être humain, et donc, de la société et du progrès.
Le Nouvel Humanisme, créatif, les meilleures aspirations de ceux qui nous ont précédés, qui n'appartient pas à n'importe quelle culture ou peut être cristallisé dans un temps historique. L'humanisme est présent dans toutes les cultures sous différents noms et formes, et se jette dans significations renouvelées passe juste que l'espèce humaine, d'une façon dynamique de convenir à la liberté. C'est le Nouvel Humanisme, par définition pluriel et inclusif, ne vise pas un monde uniforme ou une pensée unique, mais la convergence, le dialogue et l'action commune de tous ceux qui s'identifient à cette nouvelle sensibilité.
Affirmer la nécessité de l'humanisme signifie également affirmer la recherche d’un sens transcendant de justifier l'existence humaine au-delà de la temporalité du passage. Un sens qui est au plus profond de chaque être humain et que, si entrevu, se traduit par une manière de voir et de sentir qui mène à l'action valable dans le monde interpersonnel et social.
2012/09/29
Reconnaissance
Reconnaissance*
La douleur
et la souffrance que nous,
êtres humains, expérimentons,
reculeront
si avance la bonne connaissance et non la
connaissance au service de
l’égoïsme
et de l’oppression.
La bonne
connaissance mène à la justice.
La bonne
connaissance mène à la réconciliation.
La bonne
connaissance mène aussi à déchiffrer
le Sacré dans la profondeur de la conscience.
Nous
considérons l’être humain comme la valeur
maximale au-dessus de l’argent, de l’État, de
la religion, des modèles et des systèmes sociaux.
Nous
impulsons la liberté de pensée.
Nous
favorisons l’égalité des droits et l’égalité
des opportunités pour tous les êtres humains.
Nous
reconnaissons et nous encourageons la
diversité de culture et de coutumes.
Nous nous
opposons à toute discrimination.
Nous
consacrons la résistance juste face à toute
forme de violence physique,
économique,
raciale, religieuse, sexuelle, psychologique
et morale.
D’autre
part, de la même manière
que personne n’a le droit de discriminer d’autres
pour leur religion ou leur irréligiosité,
nous réclamons pour nous le droit à proclamer notre spiritualité et notre croyance
dans l’immortalité et dans le sacré.
Notre
spiritualité n’est pas la spiritualité de la superstition, elle n’est
pas la spiritualité de l’intolérance, elle n’est
pas la spiritualité du dogme, elle n’est
pas la spiritualité de la violence religieuse; elle est
la spiritualité qui s’est réveillée de
son
profond sommeil pour nourrir les êtres humains
dans leurs meilleures aspirations.
Nous
voulons donner cohérence à nos vies en faisant
coïncider ce que nous pensons, sentons et faisons.
Nous
désirons dépasser la mauvaise conscience
en reconnaissant nos échecs.
Nous
aspirons à persuader et à réconcilier.
Nous nous
proposons de respecter de plus en plus cette
règle qui nous rappelle de “traiter
les autres comme nous voulons être traités”.
Nous
commencerons une vie nouvelle.
Nous
chercherons dans notre intérieur les signes du
sacré et nous amènerons à d’autres notre message.
Aujourd’hui,
nous commencerons la rénovation
de notre vie. Nous commencerons
en
cherchant la paix mentale et la Force qui nous
donne joie et conviction. Ensuite,
nous irons
vers les personnes les plus proches
pour partager avec elles tout ce qui
nous est
arrivé de grand et bon.
Pour tous,
Paix, Force et Joie.
Le message de Silo inspire une profonde religiosité
Antécédents
Le Message donné par Silo a pris la forme du Livre (Le Regard
Intérieur), de l’Expérience (Cérémonies) et du Chemin (phrases de méditation).
Certaines œuvres comme le Paysage Intérieur et le Paysage Humain, ont aidé à
comprendre Le Message.
Le Message est l’expression du « Profond », de l’intériorité
de l’esprit humain capable de transcender les temps et les espaces dans
lesquels vit notre « moi ». C’est le moyen de nous mettre en présence
du Sacré.
L’expérience
Le Sacré se manifeste depuis la profondeur de l’être
humain, de là vient l’importance qu’a l’expérience de la Force, en tant que
phénomène extraordinaire que nous pouvons faire surgir dans le monde quotidien.
Sans l’expérience, tout est douteux, avec l’expérience de la Force, nous avons
des évidences profondes. Nous n’avons pas besoin de la foi pour reconnaître le
Sacré. On obtient la Force au cours de certaines cérémonies comme celles de l’Office et de l’Imposition. On peut aussi
percevoir les effets de la Force dans les cérémonies de Bien-être et
d’Assistance.
Le contact avec la Force provoque une accélération et
une augmentation de l’énergie psychophysique surtout si nous réalisons
quotidiennement des actes cohérents, qui par ailleurs, créent une unité
intérieure orientant vers la naissance spirituelle. La Force peut
s’extérioriser à distance et son influence est plus grande, si de nombreuses
personnes agissent. L’action de la Force augmente entre membres de la famille,
amis et être chers.
L’Univers et la Vie
Une Intention évolutive donne lieu à la naissance du
temps et à la direction de cet Univers. Energie, matière et vie, évoluent vers
des formes chaque fois plus complexes. Quand la matière commence à se mouvoir,
se nourrir et se reproduire, surgit la vie. Et la matière vivante génère un
champ d’énergie que l’on a traditionnellement appelé « âme ». L’âme
ou double énergétique, agit à l’intérieur et autour des centres vitaux des
êtres animés.
Les êtres vivants se reproduisent, et dans cet acte,
le champ énergétique passe à travers les cellules en fusion et configure un
nouvel être totalement indépendant. Les corps vivants ont besoin d’éléments
solides, liquides, gazeux et rayonnants, pour se nourrir et réaliser leurs
fonctions. De plus, les doubles énergétiques ont besoin de sensations de
potentiels différents pour atteindre leur développement. Avec la mort se
produit la dissolution du corps en même temps que se produisent la séparation
et l’anéantissement du double énergétique.
L’évolution constante de notre monde a produit l’être
humain, lui aussi est en transit et en changement. En lui (à la différence des
autres espèces), s’incorpore l’expérience sociale capable de le modifier de
façon accélérée. L’être humain parvient à être en condition de sortir des
diktats rigoureux de la Nature en s’inventant, en se faisant lui-même
physiquement et mentalement. Et c’est dans l’être humain qu’apparaît un nouveau
principe généré dans le double. Depuis l’antiquité, on a appelé ce nouveau
principe « esprit ». L’esprit naît quand le double revient sur
lui-même, se fait conscient et forme un « centre » d’énergie
nouvelle.
L’Esprit Humain
L’être humain n’a pas terminé son évolution. C’est un
être incomplet et en développement qui a la possibilité de former un centre
intérieur d’énergie…ceci arrivera ou pas selon le type de vie qu’il mène. Si
les actes qu’il réalise sont cohérents, un système de forces centripètes, que
nous appelons « esprit », se structurera peu à peu. Si les actes sont
contradictoires, le système sera centrifuge et par conséquent l’esprit ne sera
pas né ou il aura une configuration élémentaire sans développement. Un être
humain peut naître, mener sa vie de l’avant, mourir et se dissoudre pour
toujours et un autre peut naître, mener sa vie de l’avant, laisser son corps et
continuer d’évoluer sans limite. L’être humain, dans sa bonté, dans
l’élimination des contradictions intérieures, dans ses actes conscients et dans
sa sincère nécessité d’évolution, fait naître son esprit. Pour l’évolution,
l’amour et la compassion sont nécessaires. Grâce à eux, la cohésion intérieure
est possible ainsi que la cohésion entre les êtres qui permet la transmission
de l’esprit des uns aux autres. Toute l’espèce humaine évolue vers l’amour et
la compassion. Celui qui travaille pour lui dans l’amour et la compassion, le
fait aussi pour les autres êtres.
Corps, Double et Esprit
La production et la reproduction artificielle de la
vie sont à la portée de l’être humain ainsi que la prolongation du cycle vital.
Dans tous les cas, l’être humain sera accompagné par son champ énergétique
pendant un temps après la mort physique. Si on a généré l’esprit, celui-ci
pourra rester dans des régions proches du plan de la vie physique, mais
finalement il conclura son cycle d’esprit individuel pour continuer d’avancer
vers des plans plus évolués. L’esprit peut se former en prenant l’énergie du
double.
L’action du double se manifeste à certaines occasions
en dehors du corps sans que la mort ne soit survenue. Le double peut perdurer
sans se dissoudre pendant un certain temps après la mort, si celle-ci s’est
produite de façon violente, le champ énergétique étant alors déplacé du corps
vers l’endroit où s’est produit le décès. Ces doubles fixés à certains
environnements ne possèdent qu’une conscience apparente de type réflexe,
restant dans cet état durant un temps jusqu’à ce qu’ils perdent leur cohésion
ou que l’on modifie l’espace physique auquel ils adhéraient. Il y a aussi des
cas de permanence relative qui ont pour origine soit un fort désir de
témoigner, soit des sentiments très profonds d’amour, soit de la haine envers
d’autres personnes. Les doubles des animaux et des végétaux peuvent aussi
rester adhérés à certains lieux jusqu’à leur rapide dissolution. Enfin, il
existe des conglomérats d’énergie considérable qui agissent sans arriver à
constituer de véritables doubles.
Pratique de la Religiosité Intérieure
Si l’on vit en accord à ce qui a été déclaré lors de la cérémonie de Reconnaissance…
Si occasionnellement on fait appel à l’inspiration du Guide Intérieur…
Si, de façon hebdomadaire, on participe aux cérémonies et aux méditations sur le
Livre, le Chemin et les matériels complémentaires…
Si, mensuellement, on réfléchit à la croissance intérieure obtenue face aux
difficultés de la vie…
Alors, on est sur le chemin de l’illumination spirituelle.
La religion (Extrait du livre « humaniser la terre », d'auprès Silo)
XII. La religion
1. Ce que
l'on dit des choses et des faits ne sont ni les choses ni les faits, mais leurs
“figures” avec lesquelles ils ont une certaine structure en commun. C'est grâce
à cette structure commune que l'on peut mentionner les choses et les faits.
Quant à cette structure, elle ne peut pas être mentionnée de la même manière
que les choses parce que c'est la structure de ce qui se dit (ainsi que celle
des choses et des faits). Conformément à cela, le langage peut montrer mais non
dire quand il se réfère à ce qui “inclut” tout (y compris le langage lui‑même).
Tel est le cas pour “Dieu”.
2. On a dit
diverses choses sur Dieu, mais cela apparaît comme un contresens dès que l'on
observe ce qui se dit, ce que l'on prétend dire.
3. De Dieu,
on ne peut rien dire. On peut seulement dire à propos de ce qui a été dit sur
Dieu. Nombreuses sont les choses dites sur lui et beaucoup peut être dit sur
ces dires sans pour autant avancer sur la question de Dieu, c'est‑à‑dire à
propos de Dieu lui‑même.
4. Indépendamment
de ces jeux de mots, les religions ne peuvent être d'un profond intérêt que si
elles prétendent montrer Dieu et non dire sur lui.
5. Mais les
religions montrent ce qui existe dans leurs paysages respectifs. C'est pourquoi
une religion n'est ni vraie ni fausse car sa valeur n'est pas logique. Sa
valeur se fonde sur le type de registre intérieur qu'elle suscite, dans
l'accord de paysages entre ce que l'on veut montrer et ce qui est effectivement
montré.
6. La
littérature est en général liée à des paysages extérieurs et humains ; les
caractéristiques et les attributs des dieux n'échappent pas à ces paysages.
Néanmoins, même si les paysages extérieurs et humains se modifient, la
littérature religieuse peut traverser les âges. Cela n'est pas
étonnant puisque un autre genre de littérature (non religieuse) peut
également être suivi avec intérêt et avec une vive émotion à des époques très
éloignées. La permanence dans le temps d'un culte n'en dit pas beaucoup sur sa “vérité”,
puisque les formalités légales et les cérémonies sociales passent de culture en
culture et que l'on continue de les observer en ignorant, cependant, leur
signification d'origine.
7. Les
religions surgissent dans un paysage humain et dans un moment historique ;
on dit alors que Dieu “se révèle” à l'homme. Mais quelque chose s'est passé
dans le paysage intérieur de l'être humain pour qu'à ce moment historique une
telle révélation soit acceptée. L'interprétation de ce changement s'est faite
généralement du “dehors” de l'homme, situant ce changement dans le
monde extérieur ou dans le monde social ; ainsi, on a gagné sous certains
aspects mais on a perdu en compréhension du phénomène religieux quant au
registre intérieur.
8. Les
religions, elles aussi, se sont présentées comme externalité ;
ainsi, elles ont préparé le terrain aux interprétations mentionnées.
9. Quand je
parle de “religion extérieure”, je ne me réfère pas aux images psychologiques
projetées sous forme d'icônes, peintures, statues, édifices, reliques (propres
à la perception visuelle). Je ne mentionne pas non plus leur projection sous
forme de cantiques, prières (propres à la perception auditive), ni à leur
projection sous forme de gestes, postures et orientations du corps dans des
directions précises (propres aux perceptions kinesthésique et cénesthésique).
Enfin, je ne dis pas non plus qu'une religion est extérieure parce qu'elle
s'appuie sur ses livres sacrés ou sur des sacrements, etc. Je ne désigne même
pas une religion comme extérieure parce qu'elle ajoute une église à sa
liturgie, une organisation, des dates de culte, un certain état physique ou un
certain âge des croyants pour effectuer des opérations déterminées. Non. Cette
forme, où les partisans de telle ou telle religion luttent entre eux de façon
mondaine – chaque camp attribuant à l'autre divers degrés d'idolâtrie pour
le type d'image préférée avec lequel les uns et les autres travaillent –,
cette forme ne constitue pas la substance du sujet (sauf pour montrer la totale
ignorance psychologique des adversaires).
10. J'appelle “religion extérieure”
toute religion qui prétend dire sur Dieu et sur la volonté de Dieu, au lieu de
dire sur le religieux et sur le registre intime de l'être humain. Le soutien
par un culte extériorisé pourrait même avoir un sens si, avec de telles
pratiques, les croyants éveillaient en eux‑mêmes (montraient) la présence de
Dieu.
11. Toutefois le fait que les
religions aient été jusqu'à présent extérieures correspond au paysage humain
dans lequel elles sont nées et se sont développées. La naissance d'une religion
intérieure est possible, de même que la conversion des religions à la
religiosité intérieure, si, toutefois, elles survivent. Mais cela arrivera dans
la mesure où le paysage intérieur sera en condition d'accepter une nouvelle
révélation. Et déjà, on commence à l'entrevoir dans les sociétés où le paysage
humain fait l'expérience de changements si sévères que le besoin de références
intérieures se fait de plus en plus impérieux.
12. Rien de ce qui a été dit sur les
religions ne peut aujourd'hui se maintenir debout, car ceux qui s'en sont fait
les apologistes ou les détracteurs ont cessé depuis longtemps de remarquer le
changement intérieur chez l'être humain. Si certains pensaient les religions
comme des somnifères de l'activité politique ou sociale, aujourd'hui ils y sont
confrontés à cause de leur forte poussée dans ces domaines. Si d'autres les
imaginaient imposant leur message, ils trouvent que leur message a changé. Ceux
qui croyaient qu'elles allaient durer pour toujours doutent aujourd'hui de leur
“éternité”, et ceux qui supposaient leur disparition à court terme
assistent avec surprise à l'irruption de formes mystiques manifestes ou
larvées.
13. Et dans ce domaine, peu nombreux
sont ceux qui pressentent ce qu'offre le futur, parce que rares sont ceux qui
s'attellent à la tâche de comprendre dans quelle direction marche
l'intentionnalité humaine qui, résolument, transcende l'individu humain. Si
l'homme veut que quelque chose de nouveau “se montre”, c'est parce
que ce qui tend à “se montrer” est déjà à l'œuvre dans son paysage intérieur.
Mais ce n'est pas en prétendant être le représentant d'un dieu que le registre
intérieur de l'homme devient la demeure ou le paysage d'un regard (d'une
intention) transcendant.
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